APRES AVOIR PRIS PART AU 60è ANNIVERSAIRE DU CLUB DE PARIS, LE PREMIER MINISTRE A REGAGNE ABIDJAN

Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan a regagné Abidjan ce samedi 2 juillet, après avoir pris part à la commémoration des 60 ans du Club de Paris. A son arrivée à la base aérienne d’Abidjan, le Chef du Gouvernement a indiqué que cette commémoration a servi à faire le bilan de cette institution internationale non formelle qui rassemble pays prêteurs et pays emprunteurs et d’en ébaucher les perspectives. A en croire Daniel Kablan Duncan qui représentait le Président de la République à cette commémoration à laquelle, le 60e anniversaire, le Club de Paris qui existe depuis 1956 rassemble 90 pays qui ont fait des accords de rééchelonnements.

En outre, il y a eu 433 accords qui ont été conclus d’un montant de 583 milliards de dollars. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, est allée 9 fois au niveau du Club de Paris, 6 fois sans rééchelonnement mais sans annulation de stocks, a confié le Premier ministre.

Mais le fait majeur de cette commémoration a été l’entrée de la Corée du Sud dans cercle des pays prêteur du Club de Paris, agréée en tant que 21e membre. Cette entrée a été précédée d’une déclaration émouvante d’un officiel Coréen qui a rappelé que dans les années 60.

« Il y avait très peu de gens qui pouvaient prédire qu’en 2016 la Corée pourrait être parmi les grands pays du monde prêteurs de ressources avec une situation très difficile après la guerre entre les deux Corées », s’est ému le Chef du Gouvernement, qui a conclu de ce fait que « l’espoir est permis pour la communauté des pays en développement qui veulent aller vers l’émergence ».

Ci-après la déclaration intégrale du Premier ministre :
« C’est sur instruction du Président de la République qui avait été invité à Paris, que nous avons eu l’insigne honneur de le représenter dans le cadre du 60e anniversaire du club de Paris.

Le Club de Paris est une institution internationale non formelle qui rassemble les prêteurs et les emprunteurs. Il s’agit donc d’une rencontre entre les pays prêteurs et les pays emprunteurs, étant donné que lorsqu’il s’agit des banques, c’est le club de Londres qui est en charge de ces dossiers.


C’est depuis 1956 que le Club de Paris existe et ce dossier avance avec l’Argentine et ils fêtaient leur 60e anniversaire. Il s’agissait de faire le bilan de leurs actions et voir un peu les perspectives.

Depuis 1956, il y a eu 90 pays qui ont fait des accords de rééchelonnements dans le cadre du Club de Paris, il y a eu 433 accords qui ont été conclus d’un montant de 583 milliards de dollars.



La Côte d’ivoire en ce qui la concerne, est allée 9 fois au niveau du Club de Paris, 6 fois sans rééchelonnement mais sans annulation de stocks et c’est les derniers, notamment avec les PPTE que les ivoiriens connaissent bien et avec le Président Ouattara en Décembre 2012, la Côte d’ivoire a obtenu donc l’annulation du stock de sa dette. Une annulation sur 99,5% de la dette Ivoirienne qui permet à la Côte d’ivoire de repartir au niveau des financements.

Je dois dire que ça été aussi l’occasion au niveau du club de Paris d’agréer un 21e membre qui est la Corée. Je pense que le Ministre Coréen qui représentait son pays, a fait une assez émouvante déclaration, parce qu’il rappelait que dans les années 60, la Corée avec une situation très difficile après la guerre entre les deux Corées, il y avait très peu de gens qui pouvaient prédire qu’en 2016 la Corée pourrait être parmi les grands pays du monde prêteurs de ressources.


Je dois dire que l’espoir est permis pour la communauté des pays en développement qui veulent aller vers l’émergence. Je suis d’ailleurs heureux d’avoir notre frère, le Ministre des affaires étrangères du Maroc avec moi, avec lequel nous avons une coopération de qualité.


Vous savez nous avons plus de 90 accords signés avec le Maroc et nos deux pays tendent aussi vers l’émergence. On travaille ensemble de façon amicale et fructueuse.


Voilà un peu l’essentiel de notre mission à Paris. Il faut aussi dire que nous avons profité de l’occasion pour rencontrer des autorités Françaises, entre autres, le Ministre des finances, le ministre Michel Sapin pour parler de questions bilatérales et d’autres questions particulières.

Globalement, le séjour s’est très bien passé. »