C2D : DE NOUVEAUX FINANCEMENTS ANNONCES A LA SUITE DE LA REVUE SECTORIELLE 2015

Le Directeur de cabinet du Premier ministre, Théophile Ahoua N’Doli a animé le 29 février à Palm Club Cocody, un point de presse à l’issue de quatre jours de travaux, dans le cadre de la revue sectorielle 2015, des projets du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D). Cette revue a permis de faire une évaluation de ce mécanisme de financement et de proposer des solutions pour son amélioration.

A l’occasion, M. Ahoua N’Doli a fait le bilan des activités dans le cadre de la mise en œuvre du 1er et du 2ème C2D en 2015.
Selon le conférencier, en dehors de deux projets qui présentent des difficultés particulières dans leur mise en œuvre, la majorité des projets a été « réalisée ou est en cours de réalisation ».
La revue annuelle des projets permet de faire des propositions et trouver des solutions consensuelles, aussi de signer de nouvelles conventions, a souligné M. Ahoua N’Doli.

Dans cette dynamique, il a affirmé que trois conventions d’un montant de 200 milliards de FCFA ont été signées dans le cadre d’un appui budgétaire accordé prioritairement à l’eau potable et aux routes, au titre du 1er C2D.
Puis trois autres accords d’une valeur de 243 milliards de FCFA pour le second C2D, principalement pour l’agriculture, le secteur éducation-formation, l’emploi et la santé.

Le financement C2D a atteint un montant global de 1150 milliards de FCFA pour le 1er et 2ème C2D, cumulés, a déclaré le Directeur de cabinet du Premier ministre. D’une valeur de 413 milliards de FCFA, le premier C2D a été signé le 1er décembre 2012 et a été engagé dans sa totalité, tandis que le second qui avoisine 738 milliards a été signé le 3 décembre 2014, à Paris.

Ce contrat de Désendettement et de Développement portait à l’origine sur le financement de six principaux secteurs d’activité, à savoir la santé, l’éducation, l’agriculture, la route et l’assainissement. Le 2ème C2D a intégré le domaine du développement rural.

Le C2D constitue le volet bilatéral français pour l’allègement de la dette contractée au titre de l’aide publique au développement et permet à la France d’approfondir le dialogue avec la Côte d’Ivoire autour de sa politique de réduction de la pauvreté.