SECTEUR BANCAIRE : LES ACTEURS DRESSENT LE BILAN DES ACTIVITES 2015

L’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) a organisé le vendredi 19 février, à son siège, au Plateau, une cérémonie marquant sa rentrée officielle pour l’année 2016. Articulée autour du thème : « un citoyen, un compte bancaire », cette rencontre vise à présenter aux médias et aux différents partenaires de la faîtière, le bilan des activités de l’année écoulée et à évoquer les perspectives pour 2016.

Le président de la l’APBEF-CI, Souleymane Diarrassouba, a, d’entrée, fait un exposé sur l’environnement économique international qu’il a qualifié de « globalement morose », avant de confirmée « la bonne avancée économique et le leadership de la Côte d’Ivoire en lien avec l’évolution de son PIB ».


Dans cet élan, le premier responsable de l’APBEF-CI, a relevé que si la Côte d’Ivoire est parmi les pays les plus réformateurs au niveau mondial, elle le doit, surtout, à « la stabilité de son cadre macro-économique ».

Pour lui, les banques ivoiriennes ont joué un rôle primordial dans la vitalité économique de notre pays en ce qu’elles sont pourvoyeuses d’emplois. Ainsi selon Souleymane Diarrassouba, « les emplois globaux progressent de 25,14% pour afficher 6 700 Milliards de FCFA ».

De plus, le président de l’APBEFCI a indiqué qu’en 2015, « les banques ont fait des efforts relativement au financement des projets aussi bien de l’Etat que des particuliers. Cette hausse continue des investissements tous azimuts traduit, à l’en croire, l’apport indéniable du secteur bancaire dans l’économie ivoirienne.

Pour Souleymane Diarrassouba, le bilan de son association est nettement satisfaisant. Car « les crédits octroyés à la clientèle des particuliers sont en hausse de 15,8% soit près de 87 milliards ». Il a en outre souligné qu’il y a eu des avancées en matière de formation, de renforcement de qualité et de représentation en 2015.
Evoquant les perspectives du secteur bancaire pour l’année en cours, Souleymane Diarrassouba, a engagé sa structure à poursuivre les actions visant à soutenir le PND 2016-2020. D’ailleurs, « le niveau de financement attendu du secteur privé dans le cadre de la mise en œuvre du second PND avoisine 62% de 30.000 Milliards FCFA », a-t-il fait savoir.

En outre, il a souhaité que le secteur approfondisse davantage le marché financier pour avoir un écosystème dynamique favorisant l’amélioration de l’environnement des affaires. Son ambition étant de poursuivre le financement des PME et de l’immobilier à 5%.