A L’ISSUE D’UNE SEANCE DE TRAVAIL AVEC LE SECTEUR PRIVE : LE PREMIER MINISTRE SUSPEND LE PAIEMENT DE LA FICHE A L’IMPORTATION

M. Jean-Louis Billon, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), M. Guy M’Bengue, Directeur Général de l’Association pour la Promotion des Exportations en Côte d’Ivoire (APEX-CI) et des responsables du secteur privé ont eu une séance de travail avec le Premier ministre Guillaume Soro.

 Ces hommes d’affaires ivoiriens et étrangers sont venus manifester leur mécontentement par rapport au paiement de la fiche à l’importation. A l'issue, M. Jean-Louis Billon s'est adressé à la presse en ces termes:

 « Nous avons rencontré le Premier ministre pour marquer un certain nombre de mécontentement qui concerne le secteur privé par rapport à l’environnement des affaires. Il a été question de mettre en place un cadre de concertation régulière pour pouvoir échanger sur l’ensemble des problèmes qui concernent le secteur privé. Mais il y a sujet qui nous réunissait essentiellement, c’était le paiement de la fiche de renseignement à l’importation. Le Premier ministre a dit que le paiement de la fiche est aujourd’hui suspendu. Donc, les importateurs et exportateurs n’ont pas à se soumettre au paiement de la fiche à l’importation. C’est la procédure précédente qui est aujourd’hui en vigueur et pas celle qui a été mise en place depuis janvier 2009. Nous allons par la suite avoir des rencontres pour tous les autres problèmes qui concernent l’environnement des affaires et le monde économique en général ».

M. Jean-louis Billon a ajouté ce qui suit : « Aujourd’hui, nous considérons que nous sommes dans un environnement hostile aux affaires et tout le travail de concertation que nous devons faire, c’est avoir un environnement favorable aux affaires. Il est donc important que nous ayons ce cadre pour que l’environnement dans lequel nous évoluons aujourd’hui soit amélioré. Le Gouvernement, vous savez, adhère à la formule « Doing Business » de la Banque mondiale qui traite de la facilité de l’environnement des affaires et nous sommes très mal placé aujourd’hui. Ce qui est important, c’est qu’on descende, au niveau du classement parmi les premiers et non parmi les derniers. Avec l’environnement dans lequel nous vivons, puisque nous manquons de compétitivité les produits ivoiriens ne peuvent pas bien se comporter. Il est question d’améliorer la compétitivité pour que les produits ivoiriens se comportent mieux. C’est pour cela que nous nous battons ainsi ».