EMPLOI-JEUNES : LE MINISTRE SIDI TOURE S’EST ENTRETENU AVEC LE DIRECTEUR DES OPERATIONS DE LA BANQUE MONDIALE EN COTE D’IVOIRE

Le ministre délégué auprès du Président de la République, chargé de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, M. Sidi Touré, s’est entretenu le 11 décembre à son cabinet, avec M. Pierre Laporte, Directeur des opérations de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire. Cette entrevue intervient moins d’une semaine après le lancement officiel à Yamoussoukro de la deuxième phase du Projet Emploi Jeunes et Développement des Compétences (PEJEDEC phase II), financé par la Banque mondiale à hauteur de 25 milliards de FCFA pour l’insertion de 31.500 jeunes.

Lors de cet entretien, le ministre Sidi Touré a réaffirmé à son hôte, la vision du gouvernement de faire de l’Agence emploi jeunes (AEJ), le guichet unique de l’emploi en Côte d’Ivoire, qui va consolider toutes les actions relatives à l’emploi, tant de la part du gouvernement que des partenaires au développement.

A l’occasion le ministre a souligné « la nécessité de développer le volet entreprenariat à travers le renforcement du Fonds d’insertion des jeunes logés à l’AEJ ».

C’est dans cette dynamique qu’il a désiré que soit inclus dans le PEJEDEC phase II ; des activités de renforcement des capacités et d’appui institutionnel au profit de l’AEJ.

Puis demandé au vu des résultats atteints, à M. Pierre Laporte de soutenir la Côte d’Ivoire dans les négociations qu’elle aura avec le Japon pour obtenir une phase additionnelle du Projet d’Insertion Socio-Economique des populations vulnérables de l’Ouest de la Côte d’Ivoire (PRISE).

Visant 8.000 personnes vulnérables, ce projet est financé par le Japon à hauteur de 1.351.000.000 FCFA sur la période 2014-2016. Comme la phase 1 du PEJEDEC, qui a été dotée d’une enveloppe de 25 milliards de FCFA sur la période 2012-2016 avec pour cible 27.500 jeunes, le PRISE est également arrivé à son terme. Les deux projets « ont globalement atteints leurs objectifs ».

Par ailleurs, le ministre Sidi Touré a également sollicité le soutien de la Banque mondiale pour mettre en œuvre la loi sur le volontariat examiné actuellement par le gouvernement ; et qui devrait s’opérationnaliser par un projet pilote qui va viser 5.000 jeunes volontaires.