CONVENTION DE L’ONU CONTRE LA CORRUPTION : UNE MISSION D´EVALUATION DE L’ONUDC A ABIDJAN

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, représentant du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, a ouvert, le 22 septembre, à l’hôtel Ibis au Plateau, un atelier de deux jours relatif à l’examen de l’application de la Convention des Nations-unies contre la corruption (CNUCC) par la Côte d’Ivoire. Dirigée par Mme Jennifer Mary Sarvary Bradford, accompagnée de deux experts de l’Azerbaïdjan, cette mission d’experts s’inscrit dans le cadre de la visite pays et vise à faire un passage en revue de l’application des articles de l’Office des Nations-unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Il sera question en outre, de s’enquérir de l’effectivité des réponses apportées au questionnaire soumis à la Côte d’Ivoire et à les promouvoir.

Le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, a indiqué que face au caractère « pernicieux et préoccupant » du phénomène de la corruption, la Côte d’Ivoire a signé la convention de l’ONU contre la corruption ».

« Parallèlement à cette ratification », a-t-il rappelé, notre pays a mis en place « un dispositif juridique national de lutte contre la corruption » matérialisé par « l’ordonnance relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, la création de la Haute autorité pour la Bonne gouvernance et la prise de plusieurs textes réglementaires pour consolider ce dispositif juridique ».

Avant de conclure que « les résultats de ce processus d’examen traduiront le niveau d’engagement du pays dans la lutte contre la corruption et pourraient constituer un atout susceptible d’améliorer davantage son rang au classement des pays les moins corrompus.

Selon la chef de mission du groupe d‘experts de l’ONUDC, Mme Bradford, la visite du pays examiné aboutit à la rédaction par le secrétariat de l’ONUDC d’un rapport analytique dont une copie sera remise aux autorités ivoiriennes et l’autre copie publiée sur son site officiel avec les observations et les recommandations des experts sur le pays concerné.

Cette mission de l’ONUDC a pour interlocuteur direct la Haute autorité pour la Bonne gouvernance dont le point focal est Mme Francine Aka Anghui, membre du conseil.

Les travaux en atelier porteront sur les chapitres suivants : l’incrimination ; la détection et la répression, la coopération internationale, suivis de recommandations.

Le pays est passé du 146è rang en 2010, au 115è rang en 2014 selon les classements de l’ONG Transparency International ».