BONNE GOUVERNANCE : LA HAUTE AUTORITE POUR LA BONNE GOUVERNANCE INITIE UN ATELIER SUR LA PREVENTION ET LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

La Haute autorité pour la Bonne gouvernance a ouvert un atelier le 4 septembre 2015, au siège à la Maison de l’Entreprise au Plateau sur le thème « La vulgarisation des textes relatifs à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées ». Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la moralisation de la vie publique et la bonne gouvernance a pour objectif d’impliquer davantage les pouvoirs publics et la société civile dans l’appropriation et la diffusion des textes en lien avec l’éradication de la corruption. Dans son adresse, le représentant de la Haute autorité pour la Bonne gouvernance, Yves Yao Kouamé, a exprimé sa gratitude à tous les participants en raison de l’intérêt que revêt cet atelier.

Il a affirmé qu’à l’instar de tous les pays, la Côte d’Ivoire n’est pas « épargné par la corruption ». Pour lui, ce fléau est « un phénomène social à la fois grave et préoccupant » dont les conséquences impactent négativement la vie socio-économique.

Ajoutant que « là où elle s’enracine, elle sape les fondements de l’Etat ». Et de relever l’engagement ferme du gouvernement relativement à la prévention et à lutte contre la corruption axée sur la mise en place d’un « dispositif juridique et institutionnel ».

Intervenant à son tour, le Directeur de la sensibilisation et de l’éducation de la Haute autorité pour la Bonne gouvernance, Jacques Achiadou, a présenté les textes à vulgariser à l’effet de lutter de façon efficiente contre la corruption.

Il s’agit du point de vue international de la Convention des Nations-unies contre la corruption et de la Convention de l’Union africaine de la prévention et de la contre la corruption.

Au plan national, il a fait mention de deux ordonnances régissant ce domaine, notamment les ordonnances n° 660 du 20 septembre 2013 dont l’objet est de prévenir et de lutter contre la corruption et n° 805 du 22 décembre 2013 portant organisation, attributions et fonctionnement de la Haute autorité pour la Bonne Gouvernance.

A l’en croire, ces textes existent mais sont « mal connus du public ». D’où la nécessité de les diffuser à travers des « campagnes de sensibilisation d’information et d’éducation » pour juguler ce phénomène.
Toujours de l’avis de l’expert, la prévention, la répression et le recouvrement des avoirs sont entre autres actions qui soutiennent la lutte contre la corruption et les infractions assimilées.