SAUVEGARDE ET PROTECTION DES PATRIMOINES UNESCO : LA VALIDATION DES RESULTATS DES ETUDES SUR LA VILLE HISTORIQUE DE GRAND-BASSAM AU CENTRE D’UN ATELIER NATIONAL

La validation des résultats des études sur la Ville Historique de Grand-Bassam (VHGB) est au centre d’un atelier national de deux jours ouvert, le 5 août 2015, par le Directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, Fausseni Dembélé, en présence du représentant résident UNESCO Côte d’Ivoire, Ydo Yao et du maire de la ville, Georges-Philippe Ezaley. D’autres personnalités ont pris part audit atelier pour apporter leur contribution aux travaux. Entre autres, le Conseiller technique du Premier ministre chargé de la Culture, Mme Faber Koné, le Directeur général du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG), Mme Anne-Marie Konan-Payne, par ailleurs, présidente du Comité national ivoirien du programme information pour tous de l’UNESCO et membre de la Commission Plan de sauvegarde et de valorisation de la VHGB.

Afin de se doter du meilleur plan de sauvegarde et de valorisation de la Ville Historique de Grand-Bassam (VHGB) inscrite sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, l’Etat de Côte d’Ivoire, par le truchement du ministère de la Culture et de la Francophonie, en collaboration avec le Bureau national UNESCO et la mairie de Grand-Bassam, a initié des études.
Ledit atelier vise donc à présenter les grandes composantes des résultats, à les enrichir de contributions diverses et enfin à les valider de façon consensuelle.

Pour ce faire, trois commissions de réflexion ont été mises en place : la Commission inventaire du patrimoine de la VHGB, la Commission système d’information et de gestion du patrimoine et la Commission Plan de sauvegarde et de valorisation de la VHGB.
Au nom du ministre de la Culture et de la Francophonie, M. Fausseny Dembélé a indiqué que « le Gouvernement accorde une attention spéciale aux travaux menés ».
« Cet outil d’aide devrait, dans les trois années à venir, permettre à l’Etat de Côte d’Ivoire de prendre les meilleures décisions et de faire les investissements qu’il faut pour que Grand-Bassam soit au bénéfice de la population locale, de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique et au-delà du continent », a-t-il renchéri.

Quant à M. Ydo Yao, il a réitéré la disponibilité de l’UNESCO « à travailler avec le ministère de la Culture et de la Francophonie de sorte que Grand-Bassam reste sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO et soit promue».
Puis, il a plaidé en faveur de la prise en compte des autres biens précieux du pays tels le patrimoine immatériel, notamment « la forêt de Taï aujourd’hui en danger ».

M. Ydo Yao a annoncé en outre, que l’Unesco « va former des agents du ministère de la Culture pour l’identification de tous les biens immatériels de la Côte d’Ivoire. En l’occurrence, l’Abissa, l’Attoungblan, le Paquinou, le Dozoya (la profession Dozo) qui sont des faits socio-culturels majeurs en Côte d’Ivoire et qui mériteraient d’être documentés et inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco ».