OUVERTURE OFFICIELLE DES 50è ASSEMBLEES ANNUELLES DE LA BAD : LE PRESIDENT ALASSANE OUATTARA FELICITE DONALD KABERUKA POUR SON « BILAN IMPRESSIONNANT »

Le Président de la République, Alassane Ouatara a vivement félicité mardi 26 mai, à l’ouverture officielle des 50 è Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, pour "son bilan impressionnant" après dix années passées à la tête de l’institution bancaire panafricaine. Le Chef de l’Etat qui présidait la cérémonie officielle d’ouverture de cette rencontre qui se tient cette année à Abidjan après le retour de la BAD à son siège statutaire a salué l’action de l’économiste rwandais pour avoir su "su faire rayonner une grande institution" et "su défendre" les intérêts des pays africains pendant son mandat.

Pour le Président Alassane Ouattara, les 50è Assemblées annuelles qui se solderont par l’élection d’un nouveau président de la BAD, revêtent une importance particulière en raison du retour de la BAD à Abidjan.


Le Président Alassane Ouattara après avoir exprimé sa gratitude aux acteurs de ce retour dans la capitale économique ivoirienne, a dressé un bilan positif de l’institution avant de féliciter Donald Kaberuka.


Saluant qui a su faire rayonner une grande institution pendant une décennie et « su défendre nos intérêts avec détermination », le Président de la République a assuré que le président sortant de la BAD a été un acteur du développement du continent.


« Le bilan de Donald Kaberuka à la tête de la BAD est simplement impressionnant », s’est réjoui le Président ivoirien, appelant l’assemblée à une « standing ovation » de la BAD, «parfait modèle de l’intégration ».


Rappelant les enjeux de la création de l’institution financière panafricaine, le Président Alassane Ouattara a indiqué qu’elle a été créée pour le continent d’une institution financière à même de soutenir son développement.


Avec ces interventions multiformes et dans plusieurs secteurs, la BAD, a souligné le Président de la République, a aidé à lutter contre la pauvreté et contre le chômage.

Analysant les défis qui se dressent sur le chemin du développement des pays africains, le Président de la République a soulevé la question du déficit énergétique du continent qui n’exploite que 5% de sa capacité hydroélectrique.


Afin d’inverser les tendances, le Président Alassane Ouattara qui a soutenu que « seule une Afrique unie peut arriver au développement », a appelé à des solutions sous-régionales qui, « seules permettront d’optimiser les ressources énergétiques dont l’Afrique regorge ».


« Il nous appartient de planifier notre développement », a exhorté le Président de la République, souhaitant que les dirigeants confortent les acquis dans le domaine du partenariat public privé et soient à même de se doter d’une très forte capacité à s’adapter ».


Pour sa part, le président de la BAD, Donald Kaberuka s’est félicité du retour réussi de l’institution à son siège statutaire d’Abidjan par une « parfaite maîtrise de la logistique et du budget ».

Il a souligné que même s’il laisse une banque solide, elle devrait s’employer à soutenir davantage la croissance et la transformation de l’économie africaine pour rester fidèle aux idéaux qui prévalaient à sa création. A cet égard, il a appelé à maintenir « un financement solide » des projets de développement car dira-t-il, notre succès dépendra de ce que aurons fait ».

Pour Donald Kaberuka, les prochains grands défis de la BAD seront de développer les infrastructures, soutenir plus fortement le secteur privé et développer des approches basées sur le genre.


Le ministre d’Etat, ministre du Plan et du développement, Albert Toikeusse Mabri s’est également inscrit dans l’élan d’hommage à Donald Kaberuka pour saluer son leadership sous lequel, a-t-il soutenu, « la Banque s’est transformée ».


« Elle a rationalisé ses politiques d’intervention en adoptant plusieurs cadres stratégiques axés sur les résultats dont le dernier en date est la Stratégie à long terme 2013-2022. La note AAA a permis à la BAD de mobiliser d’importants fonds sur les marchés financiers », a révélé M. Mabri.