INNOVATION : LA COMMUNE DE MARCORY REÇOIT UNE APPLICATION POUR ACCROITRE SES RESSOURCES PROPRES

La commune de Marcory vient de se doter d’une application accessible sur internet dénommée « E-commune » qui va lui permettre d’accroitre ses ressources propres et de planifier ses recouvrements. Les codes de cette application ont été remis le 13 mai au maire de ladite commune, M. Aby Raoul, par le concepteur de cet outil, notamment, le Centre national de télédétection et d’information géographique (CNTIG). Le Secrétaire général de ce centre, M. Édouard Fonh Gbei a révélé à cette occasion que le projet E-commune a permis d’identifier « 13.696 contribuables dans la commune de Marcory avec un potentiel mobilisable de 2.160.820.000 FCFA au titre des ressources propres ».

Alors que, le budget 2014 de cette municipalité était de 829.283.000 FCFA en 2014. Partant de ce constat, M. Fonh Gbéi a démontré que grâce au projet E-commune, la commune de Marcory sera capable de multiplier par 2,5 ses ressources propres puisqu’avec cet outil, les agents municipaux pourront retrouver tous les contribuables de leur cité durant leurs opérations de recouvrement.

Le Maire Aby Raoul s’est félicité de cet outil innovant puisque selon lui, le coût de sa conception, estimé à 50 millions sera « amorti » par les ressources propres additionnelles que l’E-commune va occasionner.
D’un accès sécurisé via internet, les personnes désignées pour gérer l’application E-commune à Marcory vont recevoir à cet effet, dans « les prochains jours », une formation appropriée de la part du CNTIG, a signifié M. Édouard Fonh Gbei.

Il a rappelé par ailleurs, que 100 jeunes ont travaillé durant trois mois au recensement des contribuables et à la collecte des données dans la mise en œuvre du projet E-commune qui a démarré à Marcory, le 24 septembre 2013, faisant de cette municipalité, la première à avoir sollicité le CNTIG pour acquérir cette application.

La remise d’E-commune à Marcory intervient près d’une semaine après celle de Cocody qui s’est tenue le 6 mai dernier. Une dizaine de mairies et d’autres villes sont en attente, a fait savoir le Secrétaire général du CNTIG.