1er FORUM DE LA DIASPORA IVOIRIENNE : L’EXISTENCE D’UNE CARTE DIPLOMATIQUE ET D’UN DEPARTEMENT DE LA FONCTION PUBLIQUE INTERNATIONALE ANNONCEE

L’ambassadeur Dassys Claude Béké, secrétaire général du ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères, a annoncé qu’il existe désormais une carte diplomatique, document nouveau qui permet à tous les Ivoiriens de l’extérieur d’avoir les contacts de tous les pays du monde et qu’il est ouvert un département de la Fonction publique internationale logé au sein dudit ministère. C’était au cours de son exposé relatif au panel 1 intitulé « Représentations diplomatiques et mobilisation de la diaspora » lié à la session 1 portant sur « « Services extérieurs et assistance aux étudiants ivoiriens à l’extérieur ».

SEM Béké a précisé que tous ceux qui sont intéressés par le concours de la Fonction publique internationale peuvent entrer en rapport avec le ministère des Affaires étrangères pour de plus amples détails, ajoutant que l’Etat va recenser toutes les hautes compétences en vue de leur intégration.


A propos de cette diaspora, SEM Béké a soutenu que la Côte d’Ivoire dispose de 46 ambassades dans le monde dont 21 en Afrique. Et que ces ambassades ont des missions administratives que sont, entre autres, l’immatriculation des compatriotes de la diaspora, l’organisation des mariages.


Les ambassades promeuvent également la destination Côte d’Ivoire auprès des investisseurs étrangers, assurent la protection sécuritaire des expatriés et portent assistance aux Ivoiriens immigrés en difficultés.
En tant que panéliste aussi, le Pr Denis Pohé, représentant la diaspora, a soulevé deux sortes de difficultés que rencontre la diaspora avec les ambassades.


Il s’agit de la distance, véritable handicap et de l’indisponibilité d’informations sur la Côte d’Ivoire, en termes d’opportunités d’emplois et de possibilités d’investissements. Comme solutions, il a proposé la création d’une « Maison Ivoire » qui serait un lieu de rencontres culturelles et distractives.

Aussi a-t-il suggéré la conclusion d’un contrat moral et social entre l’Etat et la diaspora de sorte que l’Etat s’engage à informer la diaspora et la diaspora se résolve à aller à l’information.


Quant au dernier panéliste, M. Kouadio Raoul directeur de l’indentification au sein de l’Office national d’identification dont il représentait le directeur général, il a rappelé les conditions requises à un Ivoirien immigré pour s’établir une Carte nationale d’identité.

Ce sont, entre autres, l’extrait d’acte de naissance ou le jugement supplétif, être ivoirien âgé de 16 ans, le certificat de nationalité.