FILIERE AVICOLE : LES PROFESSIONNELS IVOIRIENS PRESENTENT L’APPORT D’UNE FILIERE STRATEGIQUE DANS L’ECONOMIE NATIONALE

L’Inter Profession avicole ivoirienne (IPRAVI) a organisé une journée dédiée à la filière avicole le mercredi 8 avril, au sixième jour du SARA 2015. Cette rencontre présidée par le ministre Kobeban Kouassi Adjoumani a porté sur des thématiques liées à la compétitivité et à la rentabilité de la filière avicole ivoirienne. Cette journée qui visait selon M. Jean-Marie Aka à présenter l’apport de la filière avicole dans l’économie ivoirienne a été mise à profit par le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani pour saluer les efforts des acteurs de cette filière qui ont réussi à inscrire le pays sur le chemin de l’autosuffisance alimentaire en la matière.

En effet, selon les chiffres révélés par le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, la filière avicole réussit à couvrir 100% des besoins nationaux en œufs de consommation et 96% des besoins en viande de volaille alors qu’elle atteignait à peine 51% en 2008.


Cette prouesse n’a été possible qu’avec la mise en œuvre par le Gouvernement du plan stratégique de relance de l’aviculture moderne depuis 2012, a indiqué le ministre Adjoumani. Par ailleurs, il a salué l’implication des aviculteurs ivoiriens pour la réussite de la mise en œuvre de ce plan stratégique.


« Vous faites la fierté de la Côte d’Ivoire », leur a-t-il lancé pour les féliciter de leurs efforts. Saisissant cette tribune, le ministre des Ressources Animales et Halieutiques a rassuré les acteurs avicoles et les populations que des mesures ont été prises pour éviter l’entrée sur le territoire ivoirien de volailles en provenance du Burkina Faso en raison d’une épidémie de grippe aviaire qui y sévit.


Pour lui, la Côte d’Ivoire qui importe des pintades et les poulets élevés naturellement et communément appelés « bicyclette » n’a pas de soucis à se faire non seulement parce que cette importation reste marginale dans la consommation nationale mais aussi et surtout parce que les autorités veillent scrupuleusement contre intrusion en volailles en provenance du Burkina Faso.


Il a tenu tout de même à en appeler à la vigilance des uns et des autres pour que cette épidémie n’entre pas en Côte d’Ivoire et produise une « catastrophe ». Pour sa part, Jean-Marie Aka a confié aux participants à cette journée que la filière avicole ivoirienne est une filière « moderne » et « stratégique » pour la sécurité et la souveraineté alimentaires.


Au vu de ses performances qu’il attribue à l’efficacité des mesures gouvernementales et à l’engagement des professionnels ivoiriens, le président de l’IPRAVI a signifié que cette filière rapprochait le pays de ses objectifs d’autosuffisance alimentaire.