FIN DE LA CONFERENCE SUR LE CACAO A ABIDJAN : L’ICCO RECOMMANDE L’EVALUATION DES RESSOURCES CACAOYERES

A l’issue de la 91è session du Conseil international sur le Cacao, tenues du 23 au 26 mars, à Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, la Conférence internationale sur le Cacao (ICCO) a recommandé l’évaluation des ressources cacaoyères. Au cours de ces travaux, les plus grands pays producteurs mondiaux de cacao dont la Côte d’Ivoire, ont procédé à un inventaire de leurs ressources cacaoyères et élaborer des stratégies nationales conformes à la demande, de sorte à éviter que le marché et le prix versé aux agriculteurs pour leur cacao n’en subissent pas les contrecoups désavantageux.

Les conférenciers ont également discuté entre autres des modèles d’exploitation agricole, de la proposition de la création d’un fonds mondial de développement durable et des implications politiques des tendances à long terme des cours du cacao sur le marché international.

Outre ces points, à propos de la décision prise par le Conseil de transférer le siège de l’ICCO de Londres à Abidjan, il a été demandé que le Secrétariat de l’ICCO supervise le travail d’un cabinet comptable chargé de mener des études à la fois sur les frais de réinstallation et les coûts potentiels du fonctionnement de l’ICCO dans la capitale économique ivoirienne.
Présent à cette cérémonie de clôture, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean-Louis Billon, a dit que « la cacao-culture durable reste un défi permanent ».

« Pour garder le cap », a-t-il poursuivi, « il faut que le producteur puisse vivre décemment de sa production et la Côte d’Ivoire veille à ce que le producteur ait un prix rémunérateur ».
Avant de relever son optimisme pour le cacao qui, selon lui, « a de l’avenir » avec la Côte d’Ivoire qui est le premier broyeur de cacao au monde dans une fourchette de 520 000 tonnes à 540 000 tonnes.
Durant une semaine, cette conférence a réuni les représentants des principaux transformateurs, des fabricants de chocolat et des ONG impliquées dans le secteur du cacao.