FINANCES PUBLIQUES : ABDOURAHMANE CISSE PRESENTE LES OPPORTUNITES DU BUDGET 2015 AU SECTEUR PRIVE

Le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation État Secteur Privé (CCESP) a initié, le 12 février, à la Maison de l’Entreprise, une rencontre au cours de laquelle le ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget, Abdourahmane CISSE, a présenté au Secteur privé les opportunités offertes par le budget 2015.

Dans son exposé, le ministre CISSE a déclaré qu’ « un montant de 2 391 milliards de FCFA (hors salaires et hors dette) fera l’objet de commandes par l’Administration publique en 2015 », et sera réservé au secteur privé.
« Ce budget 2015 s’inscrit dans la dynamique de consolidation de la croissance économique et reflète la vision du Chef de l’Etat de renforcer le partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat et le secteur », a-t-il expliqué.

En ce qui concerne le partenariat Etat-secteur privé, L’Etat entend, selon le ministre en charge du Budget, « l’explorer et le renforcer, par l’entremise du Comité de Concertation Etat-Secteur Privé dont le rôle est de maintenir le dialogue permanent entre l’administration fiscale et le secteur privé.
Pour ce faire, des mesures sont envisagées pour faciliter l’accès des entreprises à la commande publique, en particulier les PME.

Il s’agit, entre autres, de la maîtrise des délais de passation qui sont passés de 322 jours en 2013 à 126 jours à fin décembre 2014, avec pour objectif 88 jours, le maintien du dispositif de transparence avec le journal des marchés publics, la création de cellules de passation des marchés dans les ministères, La création d’une Cellule d’information des opérateurs économiques à la Direction Générale du Budget et des Finances pour mettre à disposition les informations sur les opérations budgétaires, la signature, prévue en 2015, d’une convention avec l’Association des professionnelles des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI) sur le financement de la commande publique.

Ce sont également la réforme du dispositif de remboursement de la TVA, l’amélioration de l’environnement des affaires, la réduction des coûts fiscaux en cas de création d’entreprises, La réduction du droit d’enregistrement des actes relatifs aux ventes immobilières de 10% à 6%, L’application des dispositions relatives aux exonérations, avec un montant d’exonération de 285,7 milliards en 2013 et de 325,6 milliards en 2014, La mise en place du Livre Foncier Electronique.