POUR LA COMMEMORATION DU CENTENNAIRE DE SA COMMUNALISATION, LES AUTORITES DE GRAND-BASSAM INITIENT UNE OPERATION DE PLANTING D’ARBRES DANS LA VILE HISTORIQUE

Erigée en commune de plein exercice en 1914, Grand-Bassam, ancienne capitale coloniale de la Côte d’Ivoire, a lancé samedi 6 décembre, les festivités de commémoration du centennaire de sa communalisation. C’est par une opération de planting d’arbres qu’a été lancée cette commémoration par le maire de la commune, Georges-Phillipe Ezaley en présence des autortés administratives. Selon le premier magistrat de la ville, ces acitivités font partie des recommandations de l’UNESCO en raison de l’inscription de la ville historique au patrimooine mondial de l’UNESCO.

Il s’agit alors à travers cette opération de planting d’arbres de raviver le souvenir de ce que fut la vieille ville à l’époque coloniale avec un alignement d’arbres le long des rues et de végétation dans les parcelles.


C’est cette beauté observée il y a 100 ans qui “n’exitste malheureusement plus” qu’il s’agit de recréer à travers cette opération qui implique les écoles de la commune à qui sont attribuées des parcelles, a renseigné le maire Georges-Philippe Ezaley.

Pour sa part, le préfet de Grand-Bassam Beudjé Djoman Mathias, a fait savoir que la célébration dui centennaire de la communalisation de Grand-Bassam est en quelque sorte une célébration du processus de communalisation ivoirien qui a pris de l’ampleur dans les années 80 et a permis d’améliorer le cadre de vie des populations.

Revenant sur les spécificités qu’a désormais la ville historique de Grand-Bassam depuis son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’administrateur civil a exhorté les populations de la cité balnéaire à veiller à la préservation de l’environnement.

Il a invité les bassamois à se faire les gardiens de la bonne tenue de la ville historique en s’écartant des comportements pouvant “ défigurer et dévaloriser “ ce cadre de vie sous surveillance désormais de l’UNESCO.

“En jetant les orduresn ce sont des points en moins que vous enlevez à Grand-Bassam”,a insisté le préfet, évoquant une prochaine inspection de l’agence onusienne en février 2015 pour évaluer les actions de sauvegarde entreprises par les autorités ivoiriennes.

Aussi a-t-il appelé à les populations de Grand-Bassam à mettre tout en oeuvre pour que la ville historique puisse recueillir le maximum de points auprès des inspecteurs de l’UNESCO, car a-t-il indiqué, le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO n’est pas irréversible et des actions négatives peuvent amener à en sortir.

Notons que c’est depuis le 3 juillet 2012 que la ville historique de Grand-Bassam a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une exposition photos, un marathon et une opération Grand-Bassam Ville propores figurent également au programme de cette commémoration qui s’étend sur tout le mois de décembre 2014.