LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ : LA BANQUE MONDIALE ACCORDE UN APPUI BUDGÉTAIRE DE 37 MILLIARDS DE FCFA À LA CÔTE D’IVOIRE

La Banque mondiale a accordé à l’État ivoirien, un appui budgétaire de 37 milliards de FCFA (70 millions de dollars US), deuxième crédit décaissé par l’institution financière internationale dans le cadre de l’exécution de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté. Un accord a été signé, lundi 8 décembre, à cet effet, entre le Directeur des opérations de la Banque mondiale, M. Ousmane Diagana et le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Économie et des Finances, Mme Kaba Nialé, à son cabinet.

Ces ressources devraient servir selon la ministre en charge des Finances, non seulement, à créer des emplois et des services sociaux de base pour les populations pauvres, mais aussi, à renforcer les réformes dans des secteurs clés de l’économie ivoirienne. Il s’agit notamment la gestion des finances publiques, la restructuration de la filière agricole, et l’amélioration du secteur de l’énergie et l’environnement des affaires.

« Le but ultime de cet appui budgétaire est de réduire l’extrême pauvreté en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Diagana, annonçant par la même occasion, que le troisième crédit d’appui à la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté sera doublé en 2015, pour atteindre 74 milliards de FCFA (100 millions de dollars US).

Le premier crédit approuvé en 2013 était de 50 millions de dollars US.

La ministre Kaba Nialé a quant à elle assuré que « le Gouvernement prendra toutes les mesures pour une utilisation optimale de ces ressources » en respectant toutes les réformes de bonne gestion des finances publiques engagées par le Gouvernement à l’intention de son économie. Des réformes, menées de façon « satisfaisante », et qui ont valu à l’État ivoirien de gagner le présent appui financier de la Banque mondiale, a-t-elle signifiée.

Hormis les appuis budgétaires, la Banque mondiale accompagne le Gouvernement sur 13 projets de développement d’une valeur totale de 372 milliards de FCFA, auxquels il faut ajouter cinq nouveaux projets d’un montant de 62 milliards de FCFA, a rappelé le ministre en charge de l’Économie et des Finances.