FORMATION FEMININE: ANNE OULOTO SOUHAITE POUR UN ACCES DES MEILLEURES AUDITRICES AU FAFCI

Le ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Mme Anne-Désirée Ouloto, a primé, jeudi 9 octobre, les meilleures auditrices des Instituts de formation et d’éducation féminine (IFEF). Elle a annoncé que les 10 meilleures responsables des IFEF seront également récompensées à leur tour pour leur performance durant l’année 2014-2015. C’était à l’occasion de la rentrée solennelle 2014-2015 des IFEF qui s’est tenue au centre pilote de Port-Bouët.

L’enjeu, a souligné Mme Ouloto, est de relever les défis qui freinent le développement de la femme ivoirienne dans la perspective de l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’orée 2020. Ces défis sont entre autres, la scolarisation, l’alphabétisation, l’accès à la terre, la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, leur autonomisation.

Sur ce dernier point, la ministre a partagé sa volonté de donner aux auditrices des IFEF, un accès au Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) à la fin de leur formation, afin qu’elles puissent exercer des activités génératrices de revenus. Cette initiative devrait faire l’objet d’une rencontre entre les IFEF et la première Dame, responsable de ce fonds, a-t-elle indiqué.

À travers cette annonce, la ministre chargée des femmes a confirmé sa volonté de donner une suite aux recommandations faites par les enseignantes. Il s’agit, entre autres, on peut retenir entre autres leurs aspirations à bénéficier de renforcement de capacités en continu, à acquérir des formations qualifiantes en partenariat avec le Fonds de développement pour la formation professionnelle, et à être dotées de matériel roulant appuyé par une ligne budgétaire pour assurer leur déplacement au cours de leurs activités communautaires.

Cette démarche en faveur de l’excellence est prônée par la ministre en vue d’emmener les enseignantes et leurs auditrices, à s’inscrire dans la réforme qu’elle a engagée pour revitaliser les IFEF afin d’en faire « de véritables structures d’éducation non formelle » en tenant compte de leurs spécificités locales.