2ème FORUM DES MINISTRES EN CHARGE DE LA SOLIDARITE ET DEVELOPPEMENT AU SEIN DE LA CEDEAO : LA DEFINITION D’UN AGENDA SOCIAL EN ACCORD AVEC LES ORIENTATIONS DE L’UNESCO A L’ETUDE

Le Premier ministre Guillaume Soro Kigbafori a ouvert au nom du chef de l’Etat, récemment, le 2ème Forum des ministres en charge de la Solidarité et du Développement social dans l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’espace Crystal en Zone 4 C.

C’était en présence de plusieurs membres du Gouvernement, du Directeur général adjoint de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Technologie (UNESCO), et de M. Laurent Dona Fologo, président du Conseil Economique et Social (CES). Dans son discours de bienvenue aux ministres en charge de la de la Solidarité et du Développement social dans l’espace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le chef du Gouvernement a dit toute sa reconnaissance pour la tenue de cette rencontre en Côte d’Ivoire. Pour lui, ce déplacement des ministres de la CEDEAO est un témoignage sincère de fraternité et de solidarité au peuple ivoirien. Après avoir fait le constat que la situation humanitaire, sociale, politique et économique de la sous-région ouest-africaine est préoccupante, le Premier ministre a reconnu que les populations sont en proie à une précarité accrue, une insécurité permanente, un recul des investissements publics en matière sociale et qu’il va falloir faire face à toutes ces difficultés multiples et complexes aggravées par les instabilités politiques. « C’est à regrets que l’on constate que nos pays tardent à tirer profit des immenses richesses et opportunités qu’offre notre espace communautaire, si nos Etats ne cèdent pas tout simplement à la tentation fatale d’un développement du nationalisme », a déclaré le Premier ministre Guillaume Soro. Selon lui, pour le Gouvernement ivoirien, cette situation découle de la grave détérioration des liens de solidarité qui autrefois cimentaient les relations historiques entre les peuples et entre les dirigeants et de la non maitrise des facteurs de pauvreté. « Or, dans le concert des nations modernes mues par la lecture d’une globalisation tous azimuts, nos Etats sont condamnés à un sursaut salutaire tant il est vrai que face aux exigences d’un monde de plus en plus compétitif, il est urgent que l’Union africaine en général et la CEDEAO en particulier occupent pleinement leur place et assument un rôle historique de plus en plus essentiel, au risque de voir nos populations subir une marginalisation économique, politique et sociale croissante », a ajouté le chef du Gouvernement. Face à tous ces enjeux, selon lui, les Etats africains n’ont d’autre alternative que la modernisation de l’outil commun de coopération et d’intégration qu’est la CEDEAO. Pour la Côte d’Ivoire, à en croire le chef du Gouvernement, se forum est un moment important de réflexion et d’échanges sur les modalités économiques pouvant servir à relever les défis qu’imposent les enjeux de l’intégration, de la stabilité et du développement ouest-africain. Il faut noter que le 2ème Forum a décidé, au nom des Gouvernements respectifs de la CEDEAO, d’entreprendre une concertation sur les possibilités de coopération régionale en matière de solidarité et de développement sociale et ainsi définir un agenda social en accord avec les orientations de l’UNESCO.