INTEGRATION AFRICAINE ET GESTION DES IVOIRIENS DE L’ETRANGER : ALLY COULIBALI ET SES COLLABORATEURS PLANCHENT SUR LES PROJETS PRIORITAIRES

Le ministère de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’étranger est en séminaire à Grand-Bassam ce vendredi 4 juillet pour évaluer ses projets et réfléchir sur les stratégies de mise en œuvre des missions qui lui sont assignées dans le cadre du programme de travail gouvernemental. Le ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l‘Etranger, Ally Coulibaly qui a réuni autour de lui ses principaux collaborateurs, a fait savoir à l‘ouverture de cette rencontre de travail qu’il s’agit d’évaluer « avec lucidité notre action à l’aune, non seulement des réalisations, mais aussi de certains impondérables qui ont pu entraver la mise en œuvre de certains projets». Aussi les échanges ont porté sur l‘état d’avancement de mise en œuvre du projet de port sec de Ferkessédougou ; l’autoroute Abidjan-Lagos ; l’autoroute Abidjan-Ouagadougou ; le chemin de fer Abidjan-Kaya-Tamabao ; de l’entrée en vigueur du Tarif extérieur commun et du prochain forum de la diaspora ivoirienne prévue pur novembre 2014.

Ces projets figurent au nombre des onze projets prioritaires de ce ministère sur les 55 projets inscrits à son portefeuille de projets. Ces projets concernent pour l‘essentiel, la réalisation d’infrastructures, le développement de zones transfrontalières, le suivi et/ou la mise en œuvre de projet régional, etc.


Pour le ministre Ally Coulibaly, cette séance de travail, «propice aux échanges et à la communication », devrait permettre de revisiter l‘ensemble des projets prioritaires dans une dynamique de partage d’information et de mise à niveau de l‘ensemble des acteurs de son département.


Aussi représentent-t-ils à ses yeux, un moyen d’ancrer l‘intégration sous-régionale dans le réel, rapprochant ainsi des objectifs des autorités, à savoir, parvenir à une intégration des peuples.



De ce fait, il importe, selon le ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’étranger, que son département parvienne à réaliser sa principale mission qui est d’assurer une plus grande présence de la Cote d’Ivoire en Afrique.


Car, argumente-t-il, dans l‘esprit des dirigeants actuels du pays, l‘Afrique ne saurait constituer une « menace » mais plutôt « une chance » compte tenu de son poids économique.


C’est en raison de cette posture que soutient-il, le pays milite pour une intégration réussie en cherchant à participer activement à la construction d’un vaste espace politique, économique, social et culturel.

L’atelier s’est achevé après plusieurs sessions consacrées au passage en revue des projets en analysant les meilleures stratégies de mise en œuvre.