GESTION DES RESSOURCES EN EAU DU BASSIN DU NIGER : L’AUTORITE DU BASSIN SENSIBILISE SUR LA CHARTE DE L’EAU A ABIDJAN

Le ministre des Eaux et Forêts, Mathieu Babaud Darret a présidé le vendredi 21 mars, à Abidjan, un atelier d’information et de sensibilisation sur la charte de l’eau du bassin du Niger. Cette rencontre vise à permettre aux riverains de la portion nationale et aux autres régions de connaître l’Autorité du bassin du Niger engagée depuis septembre 2002 dans le processus de vision partagée. Qui a abouti à l’élaboration, du plan d’action de développement durable assorti d’un, programme d’investissement 2008-2027. La charte de l’Eau est un outil juridique dont l’objectif est de favoriser une coopération fondée sur la solidarité et la réciprocité, pour une utilisation équitable et coordonnée de la ressource en eau du bassin du Niger. Le ministre Babaud Darret se félicitant de la tenue ces assises dans la capitale économique, a fait savoir que la Côte d’Ivoire à ce titre bénéficiera d’un appui de 101.3 milliards FCFA à travers la mise en œuvre de 36 projets.

Poursuivant, le ministre des Eaux et forêt Mathieu Darret Babaud, a indiqué que les impacts attendus de ces programmes sont entre autres : la construction de barrages, les aménagements de plaines, le développement hydro-agricole ou le développement hydroélectrique, le développement de la riziculture de bas-fonds ou l’amélioration des techniques et pratique culturales de l’agriculture non irrigué.

Toutefois, a rappelé Mathieu Babaud Darret, «la mise en œuvre de ces actions est subordonnée à la ratification de la Charte de l’Eau signé au 8ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement tenu le 30 avril 2008 à Niamey. Chose que la Côte d’Ivoire n’a pas encore fait depuis 2008, restant le seul pays à n’avoir pas encore ratifié la charte.

Au nom de l’Autorité du Bassin du Niger, M. Collins Ihekire, secrétaire exécutif de ladite structure a souligné que la ratification de la Charte de l’eau revêt une importance capitale car de son de point de vue, « permettra de renforcer la coopération et la solidarité entre les pays membres tout en encadrant la mise en œuvre du plan d’actions de développement durable et programme d’investissement. »

La portion ivoirienne est estimée à 31.633km2 soi 1,4% de la superficie totale du bassin. La population vivant dans cette portion est estimée à 800.000 habitants représentant 4% de la population ivoiriens avant le recensement de 2014.