LUTTE CONTRE L’INSECURITE ALIMENTAIRE : LA COTE D’IVOIRE S’ENGAGE DANS LE PROCESSUS DE PREVENTION

Le ministre de l’Agriculture, Mamadou Sangafowa Coulibaly a présidé le lancement du processus de «dialogue inclusif» entre différents acteurs dans le cadre de la mise en œuvre de l’Alliance globale pour l’initiative résilience (AGIR) au Sahel et en Afrique de l’Ouest visant l’objectif "faim zéro" d’ici 2020.Procédant à l’ouverture de l’atelier qui avait lieu Grand-Bassam dans la matinée du lundi 17 mars , le ministre de l’Agriculture, s’est félicité du caractère inclusif de cette alliance. Il a relevé la nécessité de mettre en place une plate-forme de dialogue inclusif multi-acteurs et un cadre de concertation pour la formulation de la résilience des populations. « L’initiative AGIR permet non seulement de s’attaquer aux causes conjoncturelles mais surtout structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles afin de mettre définitivement fin aux cycles de la faim et de la malnutrition », a soutenu le ministre de l’Agriculture.

Intervenant au nom de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le commissaire chargé du Département de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eaux, Lapodini Marc Atouga, a quant lui mentionné que la rencontre de Grand-Bassam marque une étape importante dans le processus de mise en œuvre de l’alliance globale pour les initiatives de résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest.



Il a signifié que l’Alliance veut accroître la résilience des populations à travers « leur capacité à faire face à l’incertitude et au risque de choc, à résister au choc, à répondre efficacement, à récupérer et à s’adapter de manière durable ».


L’objectif visé par l’Alliance est de réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en accompagnant la mise en œuvre des politiques sahéliennes et ouest-africaines et d’éradiquer la faim et la malnutrition d’ici 20 ans.



L’Alliance cible les producteurs agricoles vulnérables, agropasteurs et pasteurs et les travailleurs pauvres de l’économie informelle urbaine et rurale. Elle a été officiellement lancée à Ouagadougou le 6 décembre 2012, avec l’adoption d’une déclaration commune établissant les principes de base et les priorités.



Dix-sept pays y ont adhéré, mais seulement sept dont la Côte d’Ivoire ont mis en place leur cadre de concertation pour la formulation des résiliences.