SECTEUR SUCRIER : DES PROJETS D’INVESTISSEMENTS DE PLUSIEURS DIZAINES DE MILLIARDS DE FCFA PRESENTES AU PREMIER MINISTRE

Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, M. Daniel Kablan Duncan a eu un entretien avec M. Alexandre Vilgrain, PDG de la Société d’organisation de management et de développement des industries alimentaires et agricoles (SOMDIAA). Cette société est un acteur de l’industrie agro-alimentaire en Afrique, avec plusieurs filiales sur le continent, dont la SUCAF-CI, sa filiale en Côte d’Ivoire. Lors de ces échanges qui se sont tenus à la Primature au Plateau, le jeudi 06 mars 2014 ; M. Alexandre Vilgrain a évoqué avec le Premier ministre, ses projets d’investissements et de développement, notamment dans le secteur sucrier en Côte d’Ivoire. Egalement, des questions de fraude qui demeurent dans le secteur ainsi que les problèmes sociaux, dans la perspective d’une bonne campagne sucrière. A cet effet, le Directeur général de la SUCAF-CI, M. Jean Claude Schmidt, présent à cette audience, a indiqué que sa société est en pleine phase d’investissements. Ces investissements représentent selon lui, « plusieurs dizaines de milliards de FCFA étalés sur cinq ans ». « On attend des garanties du marché, de l’environnement et de paix sociale » pour mettre en œuvre ces investissements, a-t-il souligné.




Il faut noter que M. Alexandre Vilgrain, qui préside également le CIAN, (Conseil français des investisseurs en Afrique) a invité le Premier ministre à Paris pour présenter le potentiel économique de la Côte d’Ivoire aux investisseurs.

Car selon lui, la Côte d’Ivoire a important potentiel qu’il faut davantage exposer pour inciter plus d’investissements, notamment européens. Soulignons que le CIAN est une association d’entreprises françaises qui ont des filiales en Afrique.


Lire à la suite la déclaration de M. Alexandre Vilgrain à sa sortie d’audience.
« On a parlé de deux choses avec le Premier ministre. Nous sommes des sucriers en Côte d’Ivoire.

On a parlé du sucre, de la fraude et de nos projets d’investissements et de développement dans les complexes sucriers de Ferké 1 et Ferké 2 ; après les problèmes sociaux que nous avons vécus l’année dernière et que nous essayons de résoudre pour le mieux de tout le monde et pour avoir une bonne campagne, ce qui à l’air d’être le cas, cette année.

Puis, comme je suis le président d’une association d’entreprises françaises qui s’appelle le CIAN (Conseil français des investisseurs en Afrique), qui représente des entreprises qui ont des filiales en Afrique. J’ai demandé au Premier ministre de venir à Paris, s’il le pouvait et le souhaitait, pour présenter les avantages de la Côte d’Ivoire pour les investisseurs, car je trouve que la Côte d’Ivoire ne montre pas assez tous les avantages qu’elle détient.

Elle est au milieu d’une zone importante, une main-d’œuvre disponible et prête à travailler, la paix finalement retrouvée, donc il devrait y avoir plus d’européens qui viennent investir en Côte d’Ivoire. On voit beaucoup de Turcs, de marocains, ce qui est très bien ; mais j’aimerais qu’on envoie un peu plus d’entreprises européennes. Quels sont les voies et moyens pour les faire venir ? Elles sont un peu frileuses, mais elles viendront. Voilà de quoi nous avons parlé ».