LUTTE CONTRE LA PAUVRETE : LE CENTRE DE DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES VEUT RENDRE LES PME IVOIRIENNES PLUS COMPETITIVES

Le Premier ministre Guillaume Soro a eu un entretien avec M. Christian Claudon, Directeur du Centre de Développement des Entreprises (CDE), le vendredi 25 juillet 2008, à la Primature. Il était accompagné de plusieurs membres de sa structure. Les discussions ont tourné autour de la lutte contre la pauvreté par le développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME). A l’issue de cette rencontre, M. Claudon a fait la déclaration qui suit :

« J’ai expliqué au Premier ministre quelque chose qui me semble évident. C’est que la Côte d’Ivoire, parmi ses nombreuses richesses dispose d’une richesse qu’il nous faut mettre en valeur. Ce sont les 35 000 PME qui constituent son tissu d’activités et qu’il nous faut absolument soutenir pour qu’elles deviennent compétitives au niveau national, au niveau régional, au niveau international de façon à ce qu’elles-mêmes puissent soutenir bien évidemment la création d’emploi, la création de revenus et contribuer largement à la lutte contre la pauvreté dans les années qui viennent. C’est simplement ce type de messages que je voudrais faire passer au Premier ministre, qui est un type de message qui n’est ni pessimiste, ni optimiste, mais qui réaliste en ce qui concerne la capacité des entreprises ivoiriennes à intégrer maintenant un niveau de compétitivité important. Il faut soutenir par différents moyens. Soutenir bien évidemment par des ressources financières, ce que le CDE est prêt à faire aujourd’hui. C’est la confirmation que j’ai donnée à Monsieur le Premier ministre. Soutenir par des ressources financières qui vont provenir aussi, sans doute, de la Côte d’Ivoire et éventuellement d’autres contributions de bailleurs de fonds qui eux-mêmes participent à l’appui au secteur privé. Il ne s’agit donc pas de faire une opération isolée. Il s’agit, au contraire, de faire une opération en cohérence avec la politique gouvernementale en matière de secteur privé et en cohérence avec les positions des entreprises. Donc, le soutien financier, oui, mais aussi le soutien en matière de formation, en matière d’assistance technique, en matière d’accompagnement des entreprises, en particulier sur les marchés extérieurs, etc ».