DISPOSITIF SECURITAIRE ET SANITAIRE DE LA SAINT SYLVESTRE: LE MINISTRE HAMED BAKAYOKO ET RAYMONDE GOUDOU S’IMPREGNENT DU DISPOSITIF PREVU

En vue de faire le point du dispositif sécuritaire et sanitaire mis en place pour le réveillon de la Saint Sylvestre dans le district d’Abidjan, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, M. Hamed Bakayoko et son homologue de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Mme Raymonde Goudou ont effectué une visite de terrain dans la soirée du lundi 30 décembre. Les deux membres du Gouvernement étaient en compagnie du commandant du Groupement des Sapeurs-Pompiers Militaires(GSPM) Sakho Issa, du préfet de police d’Abidjan, le commissaire divisionnaire Yao Kouamé Joseph et du préfet d’Abidjan, Diakité Sidiki, coordonateur du dispositif de sécurisation des fêtes de fin d’années. Ils ont ainsi visité la caserne des sapeurs pompiers militaires, les différents pas de tirs du feu d’artifice eu Plateau et à Treichville ainsi que les postes médicaux avancés.

Selon le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, le dispositif de cette année tient compte des leçons tirées du drame du réveillon de l’année 2012. Notamment le déficit d’encadrement des foules et la difficulté d’accès des urgences médicales au lieu du drame.


Ainsi sur le plan sécuritaire, 6942 agents des forces de l’ordre, tous corps confondus, ont été mobilisés pour la sécurisation de la saint Silvestre dans le district d’Abidjan. Sur le plan sanitaire, huit postes médicaux avancés ont été mis en place à différents endroits en vue de rapprocher les centres de santé des lieux de rassemblement des populations.

A en croire le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, ce dispositif permettra une gestion efficiente des foules avec la mise en place de couloirs de circulation devant éviter le croisement des foules qui entrent et sortent du Plateau, point de mire des célébrations avec le tir du feu d’artifice.


Toutefois, le ministre Hamed Bakayoko a exhorté les populations à la prudence, notamment les femmes qui viennent avec des enfants à bas âge et d’autres au dos. « Nous pensons que cela doit être évité », a-t-il conseillé, ajoutant qu’il faut respecter toutes les consignes des forces de l’ordre.»