PROMOTION DE GRAND-BASSAM : LE CONSEIL MUNICIPAL REFLECHIT A UNE GESTION INTEGREE DES PLAGES

La ville de Grand-Bassam a abrité ce mercredi 18 décembre un atelier organisé par le Conseil municipal en vue de trouver une solution à la salubrité des plages. Cette plateforme de réflexion devrait déboucher sur la validation d’une stratégie de mise en œuvre de mesures idoines devant conduire à une gestion intégrée des trois plages de la commune que sont Mondoukou, quartier France et Azuretty. Cité balnéaire, Grand-Bassam possède 15 des 530 kilomètres de plages du littoral ivoirien. Pour le maire Georges Ezaley, le statut de patrimoine mondial de l’UNESCO de la ville est mis à mal par les comportements « d’incivisme et d’indiscipline » des jeunes en provenance du «grand Abidjan». Pour rester conforme au nouveau statut de la ville centenaire qui exige une animation et une gestion spéciales, le Conseil municipal, a annoncé M. Georges Ezaley, entend à travers cet atelier, procéder par une démarche participative pour l’élaboration d’une stratégie pertinente, cohérente, efficace et innovante de gestion des plages.

C’est pourquoi, il a dit placer beaucoup d’espoir à la formulation de propositions et de recommandations dont la mise en œuvre permettra un bon aménagement, une exploitation efficiente, une meilleure sécurisation et une meilleure gestion des trois plages de sa commune.

Le préfet du département de Grand-Bassam, M. Beudjé Djoman Mathias a abondé dans le même sens déclarant que « Grand-Bassam mérite une telle attention » à plusieurs égards.

Parce que cette ville « historique » abrite les vestiges de « notre histoire récente ». En plus d’être l’une des principales destinations touristiques du pays.

Au vu de ces attentes, le préfet qui avait déjà pris les devants en interdisant les excursions non éducatives sur les plages a mentionné qu’il convient d’opérer une réflexion profonde sur l’état actuel de la gestion des plages de Grand-Bassam.

Cela en vue de valoriser au mieux le patrimoine par le biais de mécanismes qui permettent de réguler les mouvements de personnes et garantir un minimum d’aise aux baigneurs et aux personnes en quête de quiétude.

Avant les travaux en commissions, deux communications portant sur le processus d’inscription de la ville historique de Grand-Bassam au patrimoine mondial de l’UNESCO et sur l’approche de développement des plages pour une meilleure valorisation de la ville balnéaire de Grand-Bassam ont été prononcées .