L’ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS-UNIES : LE CHEF DE L’ETAT A ECHANGE AVEC M. BAN KI MOON ET M. KENNETH ROTH

En marge de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, le Président de la République, SEM. Alassane OUATTARA, a échangé, ce lundi 23 Septembre 2013 à New York, avec M. Ban Ki- Moon, Secrétaire Général des Nations-Unies et M. Kenneth Roth, Directeur Exécutif de Human Rights Watch, puis a présidé une réunion au Sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine.

Avec M. Ban Ki-Moon, le Chef de l’Etat a indiqué avoir fait un grand tour d’horizon de la situation dans notre pays. A cet égard, a relevé le Président de la République, le Secrétaire Général de l’ONU a reconnu que cette situation s’est normalisée avec une évolution positive dans les domaines de l’économie, de la sécurité, des droits de l’homme et de la stabilisation globale.
Le Président Alassane OUATTARA, Président en exercice de la CEDEAO, a également souligné avoir évoqué avec le Secrétaire Général des Nations-Unies, les questions relatives au Mali, à la Guinée-Bissau mais également les prochaines élections en Guinée-Conakry et enfin, la situation de la Centrafrique.
Le Chef de l’Etat a indiqué avoir insisté sur la nécessité pour les Nations-Unies d’apporter leur soutien à la CEDEAO pour l’organisation des prochaines élections en Guinée-Bissau, prévues pour le 24 Novembre prochain. A ce propos, le Président de la République a souhaité que le PNUD procède à une simplification des procédures pour permettre la tenue de ce scrutin à la date indiquée.
En outre, il a révélé avoir demandé un soutien des Nations-Unies aux pays de la CEDEAO qui ont accepté d’apporter des contributions volontaires pour le financement de ces élections.

Pour terminer, le Président de la République a exprimé sa gratitude au Secrétaire Général de l’ONU pour son engagement et son appui constant à la Côte d’Ivoire qui est, selon lui, un pays modèle en matière de sécurisation et de stabilisation. Quant à l’audience accordée par le Chef de l’Etat au Directeur Exécutif de Human Rights Watch, elle a tourné autour de la nécessité d’avoir une justice impartiale, de la réconciliation nationale et de la position du Gouvernement ivoirien sur la demande de transfèrement de Mme Simone GBAGBO à la Haye, exprimée par la CPI.

Au terme de cette audience, M. Kenneth Roth a indiqué que le Président de la République a réaffirmé son engagement à lutter contre l’impunité, car il ne peut y avoir de réconciliation nationale sans oeuvre de justice.
S’agissant de la demande de transfèrement de Mme Simone GBAGBO à la Haye, exprimée par la CPI, le Président de la République a réaffirmé, selon le Directeur Exécutif de Human Rights Watch, la position du Gouvernement ivoirien qui est de la juger en Côte d’Ivoire.
Enfin, a indiqué M. ROTH, le Président Alassane OUATTARA a exprimé quelques réflexions sur la compétence de la Cour Pénale Internationale.

Dans l’après-midi, le Président de la République a présidé, à la Salle de conférence de la mission d’observation permanente de l’Union Africaine auprès des Nations-Unies, une réunion au sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA consacrée au partenariat entre l’Union Africaine et les Nations-Unies dans le domaine de la Paix et de la Sécurité et à la gestion de certaines crises sur le continent, notamment la situation entre le Soudan et le Soudan du Sud, la crise en République Centrafricaine et le processus de transition en Guinée-Bissau.

Dans le communiqué final qui a sanctionné cette rencontre, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA s’est félicité des progrès accomplis dans l’établissement d’un partenariat plus cohérent et plus efficace entre les Nations-Unies et l’Union Africaine.

Il a réitéré sa profonde préoccupation face à la grave situation en République Centrafricaine et lancé un appel pressant à tous les Etats membres de l’UA pour qu’ils se mobilisent activement en vue d’apporter les ressources nécessaires pour la tenue d’élections crédibles et transparentes en Guinée-Bissau.

Le Conseil a également réaffirmé sa conviction qu’il ne peut y avoir de solution militaire au conflit entre le Soudan et le Soudan du Sud et, par conséquent, a invité les deux parties à s’engager dans les négociations directes en vue de parvenir à un règlement politique de ce conflit.
Enfin, il a condamné de façon vigoureuse l’attaque terroriste survenue à Nairobi, le 21 Septembre 2013.

Notons que le Président de la République prendra part, demain mardi 24 Septembre 2013, à l’ouverture du débat général de la 68ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies et aura des entretiens avec plusieurs hautes personnalités.

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