PROCESSUS DE KIMBERLEY : LA SOCIETE CIVILE IVOIRIENNE EN FAVEUR DE LA LEVEE DE L’EMBARGO SUR LES DIAMANTS

Un atelier portant sur Le thème « sensibilisation et implication de la société civile au Processus de Kimberley » a été organisé par le ministère de l’Industrie et des Mines, ce mercredi 28 août, à Abidjan. Le directeur de cabinet dudit ministère, M. Guillaume Gnamien qui a ouvert la cérémonie, a fait savoir que « la levée de l’embargo sur la commercialisation du diamant reste dans le contexte d’après crise, une mission primordiale » pour ce département ministériel. Selon lui, « des raisons économiques et sociales », fondées sur la lutte contre la pauvreté militent en faveur d’une telle dynamique. Il a expliqué que le pays était désormais prêt à satisfaire aux règles de ce système de certification des diamants qui vise à empêcher l’accès au marché international des pierres issues des zones de conflit.

Aussi s’est-il félicité de la participation des acteurs de la société civile ivoirienne à cet atelier qui pose les bases du retour du pays dans ce processus avec pour ambition de parvenir à la levée de l’embargo imposé depuis 2005 sur la commercialisation du diamant ivoirien.


Pour sa part, Mme Thes Fatimata, Secrétaire permanente de la représentation du processus de Kimberley en Côte d’Ivoire a soutenu que cet atelier doit servir à présenter le rôle important que la société civile est appelée à jouer dans la mise en œuvre du processus de Kimberley.
À l’en croire, l’implication de la société civile est une exigence de conformité des normes de ce processus dont la création procède d’une volonté tripartite : celles des Etats, de l’industrie du diamant et de la société civile.

« Avec la mise en place de cette plateforme, j’ose espérer, un grand pas sera franchi vers la levée de cet embargo, objectif primordial de la Côte d’Ivoire et raison d’être du Secrétariat national au processus de Kimberley», a-t-elle avancé.

Au nom des pays amis de la Côte d’Ivoire, M. Bruno Pozzi, représentant l’Union Européenne à ces assises, a exhorté les participants à débattre en toute sérénité en vue d’adopter une déclaration commune, qui pourrait jouer un rôle positif en démontrant le soutien de la société civile envers l’objectif du retour de la Côte d’Ivoire au sein du processus de Kimberley.

Selon lui, c’est une étape importante qui permettra au diamant ivoirien de retrouver sa place sur les marchés internationaux.