DEVELOPPEMENT DURABLE : LE PREMIER MINISTRE OUVRE LE FORUM AFRICAIN DU CARBONE

Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, M. Daniel Kablan Duncan a ouvert, le jeudi 4 juillet 2013 dans la commune de Cocody, le cinquième Forum africain du carbone, en compagnie du ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, M. Allah-Kouadio Rémi. Ces travaux ont réuni les organisations internationales, le secteur privé et les décideurs politiques impliqués dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Du 03 au 05 juillet, ils vont échanger sur la promotion d’un accès à un développement à faible intensité de carbone en Afrique dans le but de faire avancer l’agenda du changement climatique et de la finance carbone sur le continent. Cela à travers le partage des savoirs faires et des technologies vertes en Afrique.

Pour le Chef du gouvernement, ce Forum est un véritable marché d’échanges et de rencontres entre tous les acteurs engagés dans la promotion d’un développement à faible intensité de carbone, un développement durable pour les générations actuelles et futures.

Espérant que les conclusions de ce Forum marqueront une nouvelle étape pour le développement durable en Afrique et dans le monde, M. Daniel Kablan Duncan a exprimé l’engagement de son gouvernement à mettre en place des politiques liées au nouveau concept du carbone tel que notifié dans le Protocole de Kyoto. Car, le développement à faible intensité de carbone est une obligation pour la survie de la planète.

Par le biais du ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, cet engagement de l’Etat ivoirien s’est traduit par la mise en œuvre de projets et de programmes garantis par des dispositions institutionnelles et juridiques. Parmi ces dispositions, il a cité la Convention cadre sur le changement climatique ratifiée par la Côte d’Ivoire en 1994, ainsi que le protocole de Kyoto signé en 2012.

En décembre 2012, le gouvernement a prolongé son engagement à poursuivre les dispositions de Kyoto jusqu’en 2020. La prise d’un décret par le gouvernement portant sur la création de l’Autorité nationale du mécanisme pour le développement durable est un outil de plus dans cette dynamique, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, l’un des défis majeurs en 2020 auquel doit faire face cette édition du Forum africain du carbone est selon le ministre Allah-Kouadio Rémi, « de lever les incertitudes qui continuent à peser sur les marchés du carbone alors que le Protocole de Kyoto et ses plafonds d’émissions de gaz à effet de serre sont arrivés à échéance ».
En d’autres termes, ce Forum va s’axer sur les mécanismes pour rendre plus souples les procédures d’accès au financement sur le marché du carbone, a noté la spécialiste de l’environnement et du changement climatique de la Banque mondiale, Mme Samira Elkhamlichi.