PREVENTION DES RISQUES DE CATASTROPHES : LES POINTS FOCAUX IVOIRIENS EN ATELIER POUR VALIDER L’ETUDE D’ANALYSE DE VULNERABILITE NATIONALE

Le ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable organise les 22 et 23 avril, à l’hôtel de la Pergola, un atelier de validation de l’étude relative à l’analyse des vulnérabilités aux catastrophes et les capacités de réponses en Côte d’Ivoire. La cérémonie d’ouverture a été présidée ce lundi 22 avril par Mme Kaba Nasseré, directeur de cabinet du ministre Allah Kouadio Rémy. Elle a souligné que l’étude en question a pour objet d’analyser les différentes formes de vulnérabilité afin de modifier l’orientation de la protection sociale des populations.

Aux dires de Mme Kaba, la protection sociale ne devrait plus se concentrer exclusivement sur les interventions d’urgence mais englober des mécanismes de prévention des catastrophes et cibler plus efficacement les groupes vulnérables.
Elle a remercié l’UEMOA qui a financé cette étude destinée à aider le pays à développer des bases institutionnelles et organisationnelles claires.

En effet, a souligné Mme le directeur de cabinet du ministre, l’absence de prévention et les insuffisances dans la gestion des catastrophes augmentent la vulnérabilité des personnes à risque, notamment les enfants, les femmes et les personnes du troisième âge.
« Ces pertes et destructions causées aux personnes et aux biens compromettent les efforts visant à réduire la pauvreté et la famine, à fournir l’accès à l’éducation, aux logements salubres, à l’eau potable, à un système d’assainissement viable et à protéger l’environnement et les infrastructures économiques qui génèrent l’emploi et les revenus », a-t-elle argumenté.
Le représentant de l’UEMOA, M. Atayi a dit de son côté que cet atelier permettra d’aboutir à un document consensuel pouvant servir de référentiel dans la gestion des risques de catastrophes au niveau national. Selon lui, le financement octroyé par l’institution d’intégration économique dans le cadre de cette étude se justifie par la nécessité de doter les Etats membres de bases institutionnelles et organisationnelles adéquates, dans le contexte actuel du changement climatique.

Quant au point focal national « Réduction des risques des catastrophes en Côte d’Ivoire, il a indiqué que la rencontre est l’occasion de promouvoir et de renforcer la collaboration d’une part entre les différentes structures publiques et privées avec les organisations non gouvernementales et d’autre part, entre l’UEMOA et les structures de prévention de préparation et de prévention des crises.
Cette rencontre réunit les points focaux nationaux des ministères, des institutions nationales ainsi que des acteurs de la société civile.