PROCESSUS DE RECONCILIATION : MAURICE BANDAMA APPORTE SON SOUTIEN AU FESTIVAL DE DANSE DE ROSE MARIE GUIRO A L’OUEST

La célèbre danseuse chorégraphe ivoirienne Mme ROSE MARIE GUIRO a annoncé au ministre de la Culture et de la Francophonie M. Maurice Kouakou Bandama, son intention de lancer un festival de danse à l’ouest de la Côte d’Ivoire ; à l’endroit de la jeunesse traumatisée par le conflit de la crise post-électorale.C’était à l’occasion d’une audience que le ministre lui a accordé à son cabinet au Plateau, le lundi 11 juin 2012.

Il entend soutenir pleinement cette initiative, car elle constitue pour lui, une thérapie et une catharsis pour cette région qui a fortement souffert de la guerre qu’a traversée le pays.

Le ministre de la Culture et de la Francophonie a salué le retour de celle qu’il considère comme faisant partie du patrimoine culturel du pays. Un retour qu’il qualifie de haute contribution à la réconciliation nationale à travers ce festival de danse. C’est pourquoi, M. Maurice Bandama a accordé à Mme Rose Marie Guiro, l’assistance de ses équipes pour la soutenir dans la mise en œuvre de ce projet.


Mme Rose Marie-Guiro dit être revenue au pays suite à l’invitation à rentrer au pays que le Chef de l’Etat lui a adressé lors de sa visite aux Etats-Unis le 24 septembre 2011. « J’ai toujours participé à ces politiques de cohésion dans des contrées qui sortent de la guerre, comme le Liberia. Aujourd’hui, c’est au tour de ma nation, il est donc normal que j’apporte ma contribution », a-t-elle déclaré.



Elle a expliqué que le festival de danse débutera dans le courant du mois d’août 2012. Il mettra en compétition de danse, les jeunes de 05 à 20 ans de la région de l’ancien cercle de Man. Son objectif est de faire oublier à cette jeunesse, les traumatismes de la guerre. Il prévoit des programmes de réinsertion à l’endroit de ceux-ci, notamment ceux qui ont participé au conflit.


Ce festival ira aussi vers les parents de la région, en vue de revaloriser les rites traditionnels affectés par la crise. Des prix de reconnaissances seront adressés aux chefs traditionnels selon leur force de conciliation dans la région. Des conférences sur la réconciliation viendront en appui dans ce festival qui a pour but principal d’appeler les populations locales au pardon et à la réconciliation.