REFORME CAFE-CACAO: L’EQUIPE DIRIGEANTE DU CONSEIL DU CAFE-CACAO REÇUE PAR LE PREMIER MINISTRE

Les membres du Conseil d’administration du Conseil du Café-Cacao (CCC) ont été reçus en audience par le Premier Ministre Guillaume Soro, le mercredi 25 janvier 2012, à la Primature. Le ministre de l’Agriculture était présent à cette rencontre. M. Lambert Kouassi Konan, le président du Conseil d’Administration (Pca) de cette nouvelle structure en charge désormais de la régulation, de la stabilisation et du développement de la filière café-cacao, qui conduisait la délégation, a dit qu’ils sont venus, d’une part rendre compte au Chef du Gouvernement de tout ce qui a été fait et d’autre part, prendre conseil auprès de lui pour la bonne gestion de cet organe.

Ci-dessous sa déclaration à la sortie d’audience :

« Comme vous le savez, hier, M. le ministre de l’Agriculture a présidé une séance à l’issue de laquelle a été constituée officiellement le Conseil d’administration de la structure nouvelle qui doit gérer la filière café-cacao et qui se dénomme Conseil du Café-Cacao. A cette occasion, les administrateurs, qui ont été désignés par leurs structures respectives se sont réunis et par un vote unanime m’ont désigné président du conseil d’administration du Conseil du Café et du Cacao.

Nous sommes venus ce matin saluer M. le Premier Ministre et lui rendre compte de la manière dont les choses se sont passées hier. M. le Premier Ministre s’est réjouit de cette avancée notable parce que la mise en place de ce Conseil et l’opérationnalisation de la structure issue de la réforme était une condition importante pour l’achèvement du PPTE. Il s’est réjoui qu’il y ait eu une avancée puisque ce point a été évacué.
M. le Premier Ministre nous a donné des conseils très judicieux. Il nous d’abord mis devant notre responsabilité. La Cote d’Ivoire nous regarde, l’extérieur nous regarde. Et il a souhaité que conscients de cela, nous puissions relever les défis.
Nos ambitions, c’est de faire en sorte que très rapidement tout soit mis en œuvre pour que la structure soit fonctionnelle afin que la filière soit véritablement prise en main pour effacer d’abord les quelques dérives qu’on a connues dans le passé. Et surtout faire en sorte que tout se passe bien pour que comme l’a souhaité M. le Président de la République, les paysans qui sont les principaux acteurs de cette filière puissent profiter au maximum du fruit de leur travail. Le Président a souhaité que désormais les producteurs puissent avoir un revenu qui soit égale ou supérieur à 50% du prix de vente international. Pour cela il faut mettre plusieurs dispositions en place. Et c’est ce que nous nous attelons à faire. »