INFRASTRUCTURE ROUTIÈRE : QUAND LE BITUMAGE DE L’AXE DIVO-GUITRY-COTIERE SONNE LA FIN DU CALVAIRE DES POPULATIONS DE LA RÉGION
L’axe Divo-Guitry-Côtière, qui constituait un véritable calvaire pour les usagers, fait désormais la fierté des populations de la région du Lôh Djiboua. En effet, depuis 2020, une nouvelle voie bitumée, longue de 76 km et construite en une voie de 3,5 mètres de large dans chaque sens de circulation, assure une meilleure connectivité entre les villes desservies.
« Je peux affirmer que les cris des populations ont été franchement entendus par les autorités ivoiriennes. Cette voie, jadis impraticable, vient soulager les populations, notamment, les commerçants, les transporteurs confrontés aux difficultés d’écoulement de leurs produits », témoigne Koné Dogbémin Réné, exploitant agricole.
« On peut dire, sans risque de se tromper, que la route précède le développement. Cette route bitumée facilite aujourd’hui, l’accès aux infrastructures sociaux de base. Il s’agit, entre autres, des établissements administratifs, sanitaires, éducatifs et commerciaux », assure Sylvie Niamkey, enseignante.
« La nouvelle voie vient améliorer le quotidien des populations. On constate une réduction des taux d’accidents, une augmentation du volume du trafic, une réduction des temps de parcours, etc. », Joachim Dogo, cadre de la région.
Les routes ont vocation à faciliter les échanges commerciaux et à favoriser la création d’emplois. Et la mise en service de cette voie est l’un des leviers de l’essor économique de la région du Lôh Djiboua. « Cet ouvrage exerce un impact bénéfique sur les activités touristiques, économiques et culturelles de la région », explique Georges Kabran, sociologue.
La construction de cette infrastructure de qualité offrant des conditions de mobilité agréable aux usagers s’inscrit dans la vision du Chef de l’État d’accompagner le développement équilibré du territoire et moderniser les voies routières. Lancé en 2017 par Feu le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, le projet a nécessité un investissement d’environ 55 milliards FCFA.
