ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE SCIENTIFIQUE : LE MINISTRE ADAMA DIAWARA DRESSE SES PRIORITÉS POUR 2024

Abidjan, le 26 janvier 2024- La régulation du décret relatif aux charges dues et aux taux horaires des heures complémentaires des enseignants, l’achèvement de la phase 1 de l’université de Bondoukou et la pose de la première pierre de l’université d’Odienné prévue pour bientôt sont quelques-uns des chantiers prioritaires du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara.

Il l’a dit au cours de la cérémonie de présentation de vœux du nouvel an de son ministère, le jeudi 25 janvier 2024 sur le site de l’antenne de l’INP-HB à Abidjan-Cocody Danga.

La mise en œuvre prochaine de l’Agence nationale de l’Assurance Qualité, l’actualisation de la grille d’évaluation annuelle des établissements supérieurs d’enseignement privé de sorte que les barèmes soient les plus objectifs possibles et le décret en gestation portant conditions de création et d’ouverture des établissements privés figurent au menu du programme du ministre en 2024.

Au niveau de la recherche, il a annoncé un fonds additionnel de 5 milliards de FCFA pour le Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation (FONTSI) doté déjà de 5 milliards de FCFA, soit 10 milliards de FCFA.

Le ministre a invité tous les acteurs à tenir compte des efforts gigantesques consentis par le Chef de l’État en faveur du sous-secteur, notamment le recrutement de 4 870 enseignants de 2011 à 2022, le passage de trois à neuf universités publiques, la construction de résidences universitaires et de restaurants-cuisines, l’ouverture à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro d’une bibliothèque numérique de 96 000 ouvrages comportant également 5 000 thèses de recherches.

Rappelant le bilan 2023, le directeur de cabinet, Arsène Kobéa, porte-parole des collaborateurs, a cité, entre autres, la promulgation de la loi n°2023-429 du 22 mai 2023 relative à l’Enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, la création des Écoles Doctorales, la suppression de l’Ecole préparatoire aux Sciences de la Santé (EPSS).

On note également l’ouverture de l’université de Bondoukou avec la livraison de la phase 1 qui a permis l’accueil d’une première cohorte d’environ 500 apprenants, la réforme du BTS, la révision des curricula des universités, la définition du statut national de l’étudiant entrepreneur.