DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE : LA SFI VEUT AIDER LES ENTREPPRISES PRIVEES A PROSPERER

Le Président de la République a reçu en audience, le jeudi 21 juillet 2011, au Palais présidentiel au Plateau, M. Thierry Tanoh, Vice-président de la Société Financière Internationale (SFI). Il était accompagné par le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. Ci-dessous la déclaration de M. Thierry Tano à la sortie d’audience.

« D’abord, nous avons parlé de la Société Financière Internationale qui s’occupe du secteur privé dans le monde, à la Banque Mondiale. Nous avons parlé avec le Président des réflexions, des discussions, que nous avons eues avec le secteur privé et le secteur public, au cours des quelques jours que j’ai passés en Côte d’Ivoire. Dans le premier cas, nous avons parlé avec le Président du climat des affaires et voir dans quelle mesure on pouvait soutenir les efforts faits actuellement par le Gouvernement pour assainir et améliorer le climat des affaires pour que le secteur privé puisse travailler dans la transparence.



Nous avons également discuté avec le Président de la République de notre désir de contribuer au financement des infrastructures par le biais du secteur privé au niveau du secteur énergétique.



Egalement, au niveau des ports et des routes, nous avons financé des routes à péages en Afrique Sub-saharienne. Donc, je pense que la Côte d’Ivoire pourrait également bénéficier de ce type de montages financiers. Nous avons également parlé du financement des Petites et Moyennes Entreprises, qui constituent le corps de l’industrie ivoirienne et certainement le plus gros employeur à ce niveau et voir dans quelle mesure soutenir les entreprises qui, aujourd’hui, évoluent dans le secteur informel, afin de les faire passer dans le secteur formel et de permettre au ministre des Finances à la fois de mieux encadrer ces types d’entreprises, mais également d’avoir ces entreprises qui contribuent au développement de la Côte d’Ivoire.



Nous pensons que la Côte d’Ivoire, de par ses infrastructures, les ressources humaines qui sont disponibles en Côte d’Ivoire malgré la crise que nous avons traversée, a les capacités pour revenir bien plus haut qu’elle ne l’était il y a dix, quinze ans. Nous avons ici tout ce qu’il faut pour travailler, maintenant tout ce qu’il faut, c’est se mettre au travail. »