CITOYEN A L’HONNEUR, ESMONNE MARIE-ANDREA GBANZAÏ : UNE PEPITE DE L’EDUCATION NATIONALE

« Je crois en la capacité de chaque Ivoirienne et de chaque Ivoirien à se réapproprier les valeurs de notre République que sont l’Union, la Discipline et le Travail. »
Message à la nation du Président de la République Alassane OUATTARA
31 décembre 2021

A 17 ans, Esmonne Marie-Andréa Gbanzaï a pris part à la 29e édition des Olympiades panafricaines de mathématiques qui s’est déroulée du 19 au 28 juin 2022 au Maroc. Sur les 5 médailles remportées par la Côte d’Ivoire, le petit poucet de la délégation ivoirienne a décroché deux médailles de bronze. La première dans le classement mixte et la seconde lors de la compétition réservée aux jeunes filles.

Ce résultat traduit l’énorme potentiel de la jeune élève qui aimerait faire des études de finance et d’ingénierie. Elle aborde les mathématiques comme un jeu où chaque difficulté est perçue comme un défi à relever. « Pour réussir dans les mathématiques, il faut de la passion, de la concentration et beaucoup d’exercices », dit avec le sourire, celle qui, en 2017, a fait partie des 55 meilleurs élèves célébrés par la nation ivoirienne.

« Elle est brillante et pas seulement en mathématiques. Ses résultats sont excellents dans toutes les disciplines », confirme Mme Solange Koffi, enseignante au Lycée Sainte Marie. Cette année, Esmonne Marie-Andréa est admise en classe de Terminale C avec une moyenne de 17,71/20. C’est un bel exemple du mérite et de l’excellence qui collectionne les distinctions. Lors de la dernière journée d’excellence de son lycée, elle a raflé plusieurs prix. Elle a été première de classe, première de niveau, première du second cycle et première au bilan scientifique. Dans ce lycée d’excellence où elle fait toujours la course en tête, les enseignants saluent sa disponibilité à aider ses camarades qui rencontrent des difficultés dans certaines matières.

En dehors de ses études, elle sait s’intéresser aux réalités qui l’entourent. Avec un groupe d’amies, elle économise une partie de son argent de poche pour faire des dons aux personnes dans le besoin.

Deuxième d’une fratrie de cinq enfants « Andy », comme l’appellent ses parents, est une tête bien faite et bien pleine. Avec un grand cœur.