APPARITION D’EPIDEMIE DE MENINGITE EN CÔTE D’IVOIRE: LE GOUVERNEMENT APPORTE DES PRECISIONS
Face à l’apparition de cas de méningite en Côte d’Ivoire, le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida était face à la presse le dimanche 29 janvier 2012, pour informer les populations sur les mesures prises par le Gouvernement et les conduites à tenir. En l’absence du ministre de la Santé de et de la Lutte contre le Sida, c’est son directeur de cabinet, le Professeur Amonkou Antoine qui a donné les éclairages dans la salle de conférence de ce département ministériel.
Selon le Pr. Amonkou Antoine, c’est depuis la deuxième semaine du mois de janvier que les cas de méningite cérébro-spinale ont été notifiés en Côte d’Ivoire, précisément dans le Nord du pays, à Tingréla, Kani, Kouto, ainsi que dans le centre, dans le district sanitaire de Bouaké. Au total, ce sont 36 cas qui ont été signalés avec 11 décès enregistrés.
Le Pr. Amonkou Antoine a indiqué que cette maladie est due à plusieurs facteurs, notamment la promiscuité, les vents secs et la poussière sèche de l’harmattan, les voyages, les vastes mouvements de populations tels que les pèlerinages, etc.
Pour juguler cette maladie qui se transmet par contact direct par voie aérienne à partir des gouttelettes de salive et des sécrétions nasales des personnes porteuses de la maladie, le Gouvernement ivoirien a réactivé le comité national de lutte contre les épidémies et déployé une mission d’appui composée d’épidémiologistes et d’une unité clinique bactériologique mobile. Dans la même veine, une campagne de vaccination est en préparation. Le Pr. Amonkou Antoine a par ailleurs ajouté qu’une campagne de sensibilisation aux mesures d’hygiène individuelle et collective est en cours dans les districts sanitaires concernés.
Il a recommandé à la population en cas d’apparition des symptômes que sont une fièvre brutale accompagnée d’une raideur du cou, de se rendre dans le centre de santé le plus proche et d’éviter de manipuler les corps. Pour finir, le Pr Amonkou Antoine a déclaré que toutes les actions entreprises par le Gouvernement sont menées en collaboration avec l’appui de l’OMS et l’UNICEF et de tous les partenaires de la santé.
