APRES UNE RENCONTRE AVEC LE PREMIER MINISTRE : M. JEAN MARC SIMON (AMBASSADEUR DE FRANCE) : « L’APO DEMEURE LA REFERENCE »

Le Premier ministre Guillaume Soro a eu une séance de travail avec SEM. Jean-Marc Simon, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, le mercredi 7 avril 2010. Les discussions ont tourné autour du redémarrage du processus de sortie de crise.

« Nous avons évoqué avec Monsieur le Premier ministre la situation habituelle et surtout les moyens de débloquer le processus en cours. Le Premier ministre a été à Ouagadougou. Il a rencontré le facilitateur. Lequel a également reçu le chef de l’Etat. Ce que j’observe, c’est que le processus de Ouagadougou dont certains craignaient qu’il n’ait été quelque peu écorné ou contesté au cours de ces derniers mois, ou ces dernières semaines, demeure la référence.

Cela me parait être une réalité et je crois que c’est la seule voie pour sortir de la crise pour régler tous les problèmes qui continuent de se poser sur lesquels un consensus doit être trouvé. Celui de la réunification du pays, celui de la publication d’une liste électorale définitive. Je crois que le Premier ministre s’emploie à recueillir ce consensus avec l’aide des uns et des autres. Avec celle du facilitateur d’abord. Je crois qu’il doit voir très prochainement le chef de l’Etat. Il me semble que les lignes vont un peu bouger dans les jours et les semaines qui viennent. Parce qu’il me semble que le processus que certains croyaient moribond est en train d’être redynamisé. C’est important. On a vu que tout au long de cette crise, des tentatives de s’en sortir depuis 2002, c’est par le dialogue direct qu’on est arrivé à faire des avancées.

Il y’en a eu beaucoup avec la publication de la liste provisoire, avec le début du redéploiement de l’administration dans la zone CNO. Un certain nombre de textes qui ont été pris pour assurer la création d’une armée nouvelle, la démobilisation, l’encasernement. Je crois que des avancées existent. Un processus est en marche. Il a marqué un peu le pas, mais je crois qu’on peu néanmoins être optimiste et le voir redémarrer prochainement. C’est ce que souhaite la France et nous faisons confiance à tous les acteurs pour se remettre autour d’une table et trouver les moyens de sortir rapidement et d’avancer ».