PROCESSUS DE PAIX EN COTE D’IVOIRE
Guillaume Soro fait le point à Thabo Mbeki

M. Thabo Mbeki, Président de l’Afrique du Sud a reçu, le 20 juin 2007 dans son bureau du Cap, le Premier ministre Soro Guillaume en visite dans le pays.

M. Thabo Mbeki, Président de l’Afrique du Sud a reçu, le 20 juin 2007 dans son bureau du Cap, le Premier ministre Soro Guillaume en visite dans le pays.



Le chef de l’Etat sud-africain et le Premier ministre ivoirien ont échangé sur le processus de paix en Côte d’Ivoire et son évolution depuis la signature de l’accord de politique de Ouagadougou. Le président sud-africain Thabo Mbeki a félicité le chef du Gouvernement ivoirien pour les avancées dans le processus de paix en Côte d’Ivoire. « Je suis très, très satisfait des progrès accomplis pour la pacification du pays, la réunification et tout le reste”, a déclaré le président sud-africain lors d’une conférence de presse commune organisée à l’issue de l’entretien. Présentant Soro comme « un Africain très important », il l’a assuré du soutien continu de l’Afrique du Sud au processus de paix. Le Premier ministre Guillaume Soro en a profité pour inviter le président Thabo Mbeki à assister à la cérémonie de la « Flamme de la paix » au cours de laquelle des armes doivent être déposées en symbole du début du désarmement. « A partir de cette cérémonie, le désarmement sera lancé sur la totalité du territoire ivoirien », a déclaré le chef du Gouvernement. Expliquant les raisons de sa visite en Afrique du Sud et sa rencontre avec le président Thabo Mbeki, le Premier ministre Guillaume Soro a dit : « Je suis venu le remercier pour son assistance dans notre processus de paix ». M. Guillaume Soro a ajouté que le processus d’inscription des électeurs avait démarré avec le déploiement d’officiers administratifs à travers le pays et qu’il fonctionnerait à plein régime d’ici la fin juin.
Concernant les élections, il a dit ceci : « Les élections auront lieu quand tous les Ivoiriens seront prêts (…) Le problème principal en ce moment en Côte d’Ivoire est d’assurer la paix. Nous voulons que les élections soient un succès. Nous devons aussi résoudre la question de l’armée, de la réunification ».