TRANSFORMATION DE L’ECONOMIE IVOIRIENNE : LE PREMIER MINISTRE APPELLE A UN ACCOMPAGNEMENT PAR DES FINANCEMENT ADEQUATS, DURABLES ET INNOVANTS

Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, M. Daniel Kablan Duncan a présidé ce mardi 21 octobre, l’ouverture du 14è colloque de la Confédération Internationale des Diplômés de l’Institut des Banques de Paris (CIAD-ITB). La rencontre qui a lieu du 21 au 24 octobre dans la capitale économique ivoirienne à l’espace CRRAE-UEMOA rassemble 200 spécialistes du secteur bancaire autour du thème : « Les défis de l’émergence pour les pays africains : la contribution des banques ».

Le Chef du Gouvernement s’est félicité de cette thématique qui cadre avec les ambitions du pays engagé, sous la houlette du Chef de l’Etat, sur le chemin de l’émergence. Ayant initié des réformes que nécessite la transformation structurelle de son économie, l’Etat ivoirien a-t-il assuré, est aujourd’hui, dans un contexte économique dominé par des financements extrêmement faibles, en attente d’un accompagnement par des financements adéquats, durables et novateurs, à la fois nationaux et sous régionaux.

Pour Daniel Kablan Duncan, l’économie ivoirienne doit disposer d’un secteur financier viable dans toutes ses composantes et être capable de couvrir en synergie, l’essentiel des besoins de financement des acteurs économiques.

« C’est en effet avec prioritairement notre épargne intérieure que nous devons soutenir nos ambitions d’entrer dans le cercle vertueux des économies émergentes », a insisté le Chef du gouvernement

Face aux multiples défis de développement auxquels le pays fait face, le Premier ministre a fait savoir qu’il faut trouver des mécanismes propres de financement des routes, autoroutes, ports, aéroport, la production électrique, la production d’eau potable, les TIC. Sans omettre, ajoute-t-il, l’habitat social et économique.

Pour réussir ce pari, il apparaît à ses yeux, primordial d’opérer des changements au plan financier. Cette réforme « profonde et efficace » du secteur financier qui « s’impose » doit aboutir à transformer celui-ci en outil de développement de l’économie, capable de jouer son rôle clé d’appui à la croissance.

Notons que 15 pays prennent part à ces assises qui verront plusieurs conférences plénières et de panels. Les conférences plénières portent sur les défis de l’émergence pour les pays africains ; les conditions d’un apport efficient des banques à l’émergence des pays africains ; produits et services bancaires : quelle contribution à l’émergence des économies du continent ?