LE FMI ANNONCE UN PROCHAIN DECAISSEMENT DE 30 MILLIARDS FCFA POUR LA SORTIE DE CRISE
M. Philippe Egoumé, Représentant du Fonds Monétaire International (FMI), a été reçu en audience par le chef du Gouvernement. Les deux hommes ont fait l’état des lieux de la mise en œuvre de l’Accord Politique de Ouagadougou et du financement de ce processus.
A l’issue de cette importante rencontre, M. Philippe Egoumé, représentant du Fonds Monétaire International (FMI), a fait cette déclaration à la presse : « Je voudrais remercier le Premier ministre de l’occasion qui été offerte de venir le rencontrer. Nous avons fait un large tour d’horizon. D’abord, nous avons tenu à remercier et à féliciter le Premier ministre pour les avancées notables qui ont été accomplies dans le cadre de l’Accord Politique de Ouagadougou. Nous constatons qu’il y a des progrès. Ceci est très bien pour le pays. Nous avons également eu l’occasion de parler avec le Premier ministre des relations entre la Côte d’Ivoire et le FMI. Nous avons fait l’état des lieux des récentes discussions que nous avons eues avec les autorités ivoiriennes. Nous avons eu à expliquer les différentes étapes de notre engagement, de notre intervention en Côte d’Ivoire. Monsieur le Premier ministre a été très attentif à tout cela. Il nous a réitéré que la partie ivoirienne était déterminée à poursuivre les relations qui existent actuellement entre la Côte d’Ivoire et le FMI. J’aimerais simplement signaler que la Côte d’Ivoire et le FMI ont signé en août 2007 un programme d’appui d’urgence post-conflit qui a permis au FMI de décaisser un montant d’à peu près 30 milliards de Fcfa. La Côte d’Ivoire est sous ce programme et les mesures sous ce programme sont mises en application. C’étai l’objet principal de nos discussions de ce point de vue. Et nous lui avons expliqué les étapes. Le FMI aide la Côte d’Ivoire au travers du programme d’appui d’urgence post-conflit et l’appui du FMI vient sous la forme d’un appui budgétaire. C’est-à-dire qu’une fois que nous avons signé ce programme, nous décaissons notre appui qui va support, qui va s’ajouter aux sources disponibles dans le budget. Les ressources du FMI arrivent dès signature de ce programme. Elles ne sont pas forcément destinées pour un projet, pour un programme spécifique, mais elles rentrent dans les ressources disponibles pour les priorités du gouvernement. La sortie de crise étant une des priorités du gouvernement, ces ressources contribuent à financer le programme de sortie de crise, y compris le désarmement. Nous avons en août 2007 décaisser un montant de 30 milliards de Fcfa, comme je l’ai dis précédemment. C’était la première tranche de l’appui budgétaire d’urgence post-conflit. Nous avons discuté avec les autorités ivoiriennes en novembre 2007 et en février 2008 sur la 2ème tranche de l’appui budgétaire d’urgence post-conflit qui devrait être à peu près du même montant. Nous nous sommes entendus avec les autorités pour les mesures à prendre pour faire en sorte que cet appui soit décaissé. Nous avons bel espoir que dans un futur proche, ce sera le cas ».
