SITUATION SOCIO-POLITIQUE : L’UA DONNE DES PISTES DE REFLEXIONS AU PREMIER MINISTRE POUR LE RETABLISSEMENT TOTAL DE LA SECURITE

Le Premier Ministre Guillaume Soro a eu une séance de travail, le jeudi 28 juillet 2011, avec une délégation du Conseil de paix et de sécurité, conduite par SEM. Ferdinand Montcho. Cette réunion à laquelle a pris part le Directeur de cabinet de la Présidence de la République, a duré plus d’une heure. Selon le diplomate béninois, il s’agissait de s’entretenir avec les autorités ivoiriennes pour leur apporter le soutien de l’Union Africaine. Ci-dessous sa déclaration à la sortie d’audience :

« Nous sommes venus avec la délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine pour apporter le soutien de cette institution au Gouvernement et au peuple ivoirien, qui ont été éprouvés par ce que vous avez connue comme guerre qui a sévi en Côte d’Ivoire et pour savoir quelles sont les difficultés pour mettre en œuvre les axes principaux dévoilés par le Président Ouattara à ses pairs de l’Union Africaine. A savoir, renforcer la paix en Côte d’Ivoire et réconcilier les Ivoiriens et remettre l’économie du pays sur les rails. Les difficultés sont de plusieurs ordres, d’abord la sécurité.



A ce niveau, vous voyez ce qui s’est passé, ils sont entrain de prendre des mesures pour remédier à cela et faire beaucoup d’actions hardies. Du moins, nous sommes sûrs qu’ils auront des résultats probants. Pour ce qui concerne les autres secteurs, vous savez, le pays a été ravagé. Il a des difficultés par la guerre. Son économie a ressenti un contrecoup. Donc, ils ont aussi des difficultés financières pour pouvoir réaliser les autres aspects de la feuille de route du Président.



Nous avons plusieurs autres groupes, à savoir la société civile, les groupements de femmes. Nous avons rencontré le principal groupement de l’opposition. Ils nous ont fait part de leurs problèmes aussi. Nous les avons écoutés. Le Conseil de paix et de sécurité n’est pas un juge. Il donne aussi des conseils pour anticiper sur la paix, la sécurité. Donc, on a donné les conseils à tout le monde sur l’attitude qu’il faut avoir. Il ne pas faut attendre tout du Gouvernement, de l’Etat. Tous les Ivoiriens doivent mettre la main à la pâte pour la reconstruction de ce pays. Ce qui préoccupe maintenant, la première chose qui préoccupe, c’est la sécurité d’abord des populations et l’organisation des élections pour rendre le pays crédible aux yeux des bailleurs de fonds, des partenaires pour remettre l’économie sur les rails parce que certaines entreprises ont dû fermer. Certains emplois ont été supprimés. Ça augmente le taux de chômage. Ce sont les premiers éléments auxquels il est bon de s’attaquer d’abord. Tout le reste, ça viendra après. »