Resocialisation
Bérenger N’Guessan Kouadio, bénéficiaire d’une formation dans le domaine du froid, témoigne : « J’ai eu plus de chance de bénéficier de ce programme. Au sortir d’ici, je pourrai vivre du métier que j’ai appris ». Arouna Koné, ancien pensionnaire à M’Bahiakro, rassure : « Nous sommes redevenus des enfants exemplaires, après la formation que nous avons eue, ici ». Auparavant en situation d’échec scolaire ou illettrés, sans qualification et sans emploi, ce sont désormais des jeunes volontaires, pressés de commencer une nouvelle vie. Les voir défiler en rangs serrés, comme des soldats en fin de formation, remplit de fierté le Lieutenant Abdoulaye Fanny, dont l’équipe était chargée de la formation civique à Guédikpo. Les jeunes, assure-t-il, ont pour projet d’intégrer des entreprises ou de s’installer à leur propre compte. Ils nourrissent tous l’espoir de réussir leur réinsertion sociale, loin de la violence de la rue à laquelle certains d’entre eux s’adonnaient. Bientôt les CCAD de Korhogo et Guingréni (Boundiali) devraient venir compléter le dispositif actuel.
N°12/ Mar. 2021J’ai acquis beaucoup de connaissances en agriculture.
« Aujourd’hui, j’ai acquis beaucoup de connaissances en agriculture. Au terme de ma formation, je veux me lancer dans la culture des produits vivriers comme les haricots ».
Nous sommes des citoyens nouveaux.
« Nous ne regrettons pas notre passage ici. Nous avons appris un métier. Aujourd’hui, nous sommes des citoyens nouveaux ».
Il a changé positivement.
« Je suis très fière de mon fils. Par cette formation, il amorce une nouvelle vie. Il a changé positivement. Il est devenu sage, respectueux et souriant ».
Ils sont devenus respectueux, ponctuels et assidus.
« Durant trois mois, 218 jeunes ont suivi une formation civique et citoyenne. En 7 jours déjà, nous avons amélioré leur comportement et leur manière de se tenir. Aujourd’hui, ils sont devenus respectueux, ponctuels et assidus ».