Résultats & impacts

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Resocialisation

Une nouvelle vie pour plus de 500 jeunes vulnérables
Depuis 2017, plus de 500 jeunes, âgés de 16 à 35 ans, considérés comme vulnérables et en voie de marginalisation, ont été réinsérés. Et ce, grâce au programme de resocialisation du gouvernement mis en œuvre dans les Centres Civiques d’Action pour le Développement (CCAD) de Bimbresso (commune de Songon), Guédikpo (département de Sassandra) et d’Ouokoukro (commune de M’Bahiakro). Ils y ont bénéficié, durant 9 mois, d’une formation civique et professionnelle en couture, ferronnerie, froid, maçonnerie, agriculture et secourisme.

Bérenger N’Guessan Kouadio, bénéficiaire d’une formation dans le domaine du froid, témoigne : « J’ai eu plus de chance de bénéficier de ce programme. Au sortir d’ici, je pourrai vivre du métier que j’ai appris ». Arouna Koné, ancien pensionnaire à M’Bahiakro, rassure : « Nous sommes redevenus des enfants exemplaires, après la formation que nous avons eue, ici ». Auparavant en situation d’échec scolaire ou illettrés, sans qualification et sans emploi, ce sont désormais des jeunes volontaires, pressés de commencer une nouvelle vie. Les voir défiler en rangs serrés, comme des soldats en fin de formation, remplit de fierté le Lieutenant Abdoulaye Fanny, dont l’équipe était chargée de la formation civique à Guédikpo. Les jeunes, assure-t-il, ont pour projet d’intégrer des entreprises ou de s’installer à leur propre compte. Ils nourrissent tous l’espoir de réussir leur réinsertion sociale, loin de la violence de la rue à laquelle certains d’entre eux s’adonnaient. Bientôt les CCAD de Korhogo et Guingréni (Boundiali) devraient venir compléter le dispositif actuel. 

N°12/ Mar. 2021
Jean Kaziri, stagiaire en agriculture à Guédikpo

J’ai acquis beaucoup de connaissances en agriculture
« Aujourd’hui, j’ai acquis beaucoup de connaissances en agriculture. Au terme de ma formation, je veux me lancer dans la culture des produits vivriers comme les haricots ».

Maxime Kan Konan, stagiaire en élevage à Guédikpo

Nous sommes des citoyens nouveaux.
« Nous ne regrettons pas notre passage ici. Nous avons appris un métier. Aujourd’hui, nous sommes des citoyens nouveaux ».

Cathérine Kouman, mère d’un stagiaire de Songon

Il a changé positivement
« Je suis très fière de mon fils. Par cette formation, il amorce une nouvelle vie. Il a changé positivement. Il est devenu sage, respectueux et souriant ».

Lieutenant N’Golo Yéo, formateur à Bimbresso

Ils sont devenus respectueux, ponctuels et assidus.
« Durant trois mois, 218 jeunes ont suivi une formation civique et citoyenne. En 7 jours déjà, nous avons amélioré leur comportement et leur manière de se tenir. Aujourd’hui, ils sont devenus respectueux, ponctuels et assidus ».

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