Des mesures sécuritaires et sanitaires fortes sont alors mises en œuvre. Ce sont, entre autres, l’instauration de l’état d’urgence sanitaire et d’un couvre-feu, la fermeture des établissements recevant du public (écoles, universités, lieux de cultes, restaurants, maquis, bars, etc.), l’interdiction de rassemblements excédant 50 personnes, l’isolement du Grand Abidjan, le port obligatoire du masque, la fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres et la régulation dans les transports publics urbains et interurbains.
Au titre du dispositif de lutte contre la maladie, un plan de riposte sanitaire, d’un coût de 95 milliards 880 millions de FCFA, est mis en place. Ce plan a pour objectif de garantir une meilleure prise en charge des malades. A savoir les isoler, les traiter et suivre les personnes ayant été en contact avec eux. Tout comme poursuivre les efforts pour maintenir les populations à l’abri de la contamination.
Grâce à cette politique volontariste, 13 sites de dépistage sont implantés dans le Grand Abidjan. 
Les moyens des districts sanitaires sont renforcés. 600 lits d’hospitalisation réservés aux malades atteints de COVID-19 sont installés à Abidjan et dans 11 villes de l’intérieur du pays.
Une vaste campagne de sensibilisation au respect des mesures barrières est déroulée. Cette campagne recommande notamment aux populations de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou d’utiliser des solutions hydro-alcooliques, de porter le masque, de limiter les déplacements non essentiels, d’éviter de se serrer les mains et de se faire des accolades. Un engagement et des mesures fortes qui donnent des résultats encourageants. A décembre 2020, le taux de létalité est d’environ 0,61 %, soit l’un des plus bas en Afrique et dans le monde. A cette même date, le taux de positivité est de l’ordre de 5 % ; niveau mondialement admis comme indicateur d’une bonne gestion de la maladie.