« L’ouverture de la maternelle nous a beaucoup aidées. Autrefois, nous avions nos enfants sur les bras pendant nos activités commerciales », explique Djénéba Coulibaly, commerçante à Akakro, un village de la sous-préfecture d’Adjouan, dans le Sud-Comoé. Comme elle, les femmes de la localité apprécient l’existence de l’établissement préscolaire. Celui-ci, tout en dispensant des enseignements à leurs enfants pour mieux affronter le cycle primaire, permet aux mères d’effectuer leurs activités sereinement. La cantine scolaire du village y contribue également. Depuis sa mise à disposition par le gouvernement, les femmes d’Akakro n’ont plus à interrompre leurs activités pour s’occuper du déjeuner des enfants. En 2019, la Côte d’Ivoire comptait 2 250 classes du préscolaire et plus de 3 500 cantines scolaires fonctionnelles en zone rurale.