Résultats & impacts

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Filets Sociaux Productifs

Les bénéficiaires passent de 35 000 à 50 000 ménages
Depuis janvier 2019, le nombre de ménages bénéficiaires du Projet Filets Sociaux Productifs (PFSP) est passé de 35 000 à 50 000. Ces ménages à très faibles revenus reçoivent du gouvernement une allocation trimestrielle de 36 000 FCFA, en vue d’améliorer leurs conditions de vie, en termes d’alimentation, de santé et d’éducation.

Akanzakro. Village situé à 7 km de Bouaké. Des hommes et des femmes labourent un grand champ de manioc qu’ils ont pu réaliser en mutualisant les allocations qu’ils reçoivent dans le cadre du projet Filets Sociaux Productifs. Aya Koffi, membre du groupe, confie que cet appui financier lui facilite la prise en charge de ses enfants et des orphelins de son défunt oncle. Comme à Akanzakro, ce sont 50 000 ménages à très faibles revenus qui bénéficient du Projet Filets Sociaux Productifs dans 882 localités rurales des zones Centre, Nord et Ouest. Lohi Soumahoro est handicapé et sans emploi. Il vit à Biankouma, dans la région du Tonpki (Ouest) avec son épouse et ses trois enfants. Sa prise en compte dans le projet est pour lui une bouffée d’oxygène : « Je ne pouvais participer aux charges quotidiennes du ménage. C’est ma femme qui s’occupait de toute la famille ». Avec cette allocation, il retrouve peu à peu sa “place” de chef de famille. Outre l’appui financier, le projet intègre l’encadrement des bénéficiaires pour la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus. Financé conjointement par la Côte d’Ivoire et la Banque mondiale, le projet devrait prendre en compte 80 000 ménages d’ici à fin 2019.

N°09/ Mar. 2019
Madeleine Koya, éleveur à Akanzakro (Bouaké)

Le projet Filets Sociaux m’a permis d’agrandir mon activité 
« Ma ferme est passée d’une capacité de 100 à 400 poulets, allant jusqu’à 500 poulets en période de fête. Je remercie les responsables du projet de m’avoir permis d’agrandir mon activité et d’accroître mon chiffre d’affaires ».

Ibrahim Coulibaly, habitant de Tabako (à 27 km de Katiola)

Nos allocations trimestrielles servent à payer des enseignants bénévoles
« Pour remédier au manque d’enseignants dans notre localité, nous mettons en commun une partie de nos allocations trimestrielles pour payer des enseignants bénévoles ».

Affoussiata Koné, agricultrice à Tabako (27 km de Katiola)

Je n’ai plus de problèmes pour scolariser ma fille
« Autrefois, je m’endettais pour subvenir à mes besoins. Grâce à mon allocation, je peux désormais m’approvisionner en engrais et avoir de bonnes récoltes. Je n’ai plus de problèmes pour scolariser ma fille ».

Koffi Konan

J’ai fait des champs de tomates et de manioc
« J’ai pris une part de ce que j’ai reçu pour la scolarisation de mes enfants.  Le reste m’a permis de faire un champ de tomates et un autre de manioc. Mon objectif est de me prendre en charge quand le projet va s’arrêter ».

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