3 questions à ...

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Sidiki Diakité

Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité

Au sujet des Cartes Nationales d’Identité

La production et la délivrance des Cartes Nationales d’Identité (CNI) connaissent des lenteurs. Les requérants s’expliquent difficilement cette situation. Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, répond à certaines préoccupations des citoyens.

Monsieur le Ministre, les requérants comprennent mal la lenteur dans la délivrance des Cartes Nationales d’Identité. Pourquoi cela prend-il  tant de temps ?
Plusieurs raisons expliquent la lenteur dans la délivrance des CNI. Nos équipes se retrouvent souvent face à des irrégularités nécessitant des vérifications avant la poursuite du traitement des dossiers. C’est le cas notamment des doublons biométriques qui alourdissent le processus. Néanmoins, avec la réhabilitation du système d’information, le mécanisme de production va être redynamisé. Nos services ont pu distribuer, de 2008 à fin avril 2018, plus de 7 101 564 CNI sur environ 7 991 602 produites.

Quel mécanisme est mis en place pour distribuer le stock de pièces établies et non encore retirées par les demandeurs ?
A avril 2018, 890 038 cartes attendaient d’être retirées dans nos différents centres. Des messages et appels téléphoniques ont été émis à l’endroit de certains titulaires, sans grand succès. Désormais, la liste des pièces disponibles est consultable en ligne sur le site internet de l’ONI (www.oni.ci). Le retrait des cartes a lieu tous les jours ouvrables. 

Les CNI établies en 2009 expirent en 2019. Quelles sont les dispositions prises pour faciliter leur renouvellement ?
Le renouvellement sera simple. En effet, toutes les données biométriques du titulaire sont enregistrées sur la puce incorporée à l’actuelle CNI. Il suffira de reprendre la photo du demandeur, confirmer son identité, mettre à jour les données telles que le statut matrimonial, par exemple, et produire la nouvelle carte. La mise en œuvre du Registre National des Personnes Physiques (RNPP), prévue avant juin 2019, facilitera également le processus. Ce registre mutualisera toutes les bases de données de l’état civil ; et chaque individu vivant sur le territoire ivoirien aura un numéro d’identifiant unique.

N°05/ Juil-Août. 2018 Partager :