50E ANNIVERSAIRE DU PHI DE L’UNESCO : LAURENT TCHAGBA APPELLE A L’UTILISATION DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE DANS LA GESTION DE L’EAU
Abidjan, le 21 juin 2025 – Le ministre Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, a conduit, du 11 au 13 juin 2025, une délégation officielle en France dans le cadre de la célébration du 50è anniversaire du Programme Hydrologique intergouvernemental (PHI)de l’UNESCO, ainsi que des 60 ans des sciences de l’eau.
Laurent Tchagba, qui participait à la table ronde ministérielle sous le thème « La science de l’eau pour la vie, la prospérité et la paix », a exhorté les parties prenantes à adopter une gouvernance fondée sur la science et la technologie, en intégrant notamment l’intelligence artificielle dans la gestion de l’eau, afin que celle-ci devienne véritablement un moteur de prospérité inclusive.
Le ministre a souligné que le thème met en exergue l’importance stratégique de l’eau et du savoir scientifique pour faire face aux défis interconnectés de la sécurité hydrique, du changement climatique et du rôle vital de l’eau dans la préservation de la vie, dans l’édification d’un avenir prospère et pacifique pour l’humanité.
A l’en croire, ces enjeux demeurent particulièrement préoccupants pour le continent africain, où un tiers de la population n’a toujours pas accès à une source d’eau potable sécurisée. « L’eau est au cœur de la croissance inclusive à laquelle nous aspirons. En agriculture, elle garantit la sécurité alimentaire ; dans l’industrie, elle soutient les efforts de transformation ; dans le secteur énergétique, elle constitue un pilier du développement durable », a-t-il affirmé.
Le ministre a par ailleurs salué les avancées scientifiques dans le domaine de l’eau, exprimant le vœu qu’elles puissent répondre efficacement aux préoccupations actuelles, en soutenant l’élaboration de politiques publiques éclairées et en renforçant les capacités des acteurs de l’eau.
Il a encouragé un investissement accru dans la recherche, la formation et l’innovation hydrologique, condition indispensable à la prévention des maladies liées à l’eau, au renforcement de la résilience climatique et, plus largement, à la préservation de la vie humaine.