LUTTE CONTRE LA FRAGILITÉ DANS LES ZONES FRONTALIERES DU NORD : 53 883 PERSONNES IMPACTÉES SUR LA PÉRIODE 2022-2023 POUR UN BUDGET DE 21,9 MILLIARDS DE FCFA
Abidjan, le 30 octobre 2024 – Au total, ce sont 53 883 bénéficiaires qui ont été touchés par le Programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord sur les deux exercices 2022 et 2023 pour un budget de 21,9 milliards de FCFA.
Le coordonnateur du programme, Hermann Nicoué, a donné l’information, le mardi 29 octobre 2024 à Abidjan-Plateau, au cours du Bilan des exercices 2022-2023 de la composante ‘’Insertion professionnelle et Emploi des jeunes’’, qu’il a présenté, en présence de Ibrahima Dosso, directeur de cabinet du ministère de la Promotion de la Jeunesse.
« Au cours de l’exercice 2022, ce sont 23 892 bénéficiaires qui ont été pris en charge, à travers les différents dispositifs d’insertion et d’appui à l’autonomisation, pour un budget de 9,6 milliards de FCFA. Sur l’exercice 2023, ce sont 29 991 hommes et femmes qui ont été directement impactés pour un budget de 12,3 milliards de FCFA », a détaillé Hermann Nicoué. Ajoutant que ces deux éditions ont contribué à réaliser 82,12% de l’objectif global estimé à 65 613 hommes et femmes des régions du programme, sur la période de 2022-2024 pour un budget de 33 milliards de FCFA
Hermann Nicoué a informé que la troisième édition du Programme de lutte contre la fragilité dans les zones Nord sera lancée le 02 novembre 2024 à Bouna dans la région du Bounkani, en présence de nombreux membres du gouvernement. Elle va prendre en charge plus de 17 000 hommes et femmes vulnérables dans les six régions du programme que sont la Bagoué, le Bounkani, le Folon, le Kabadougou, le Poro et le Tchologo.
Notons que le Programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord (2022-2024) a été lancé le 22 janvier 2022 à Tougbo dans la région du Bounkani par le Premier Ministre Patrick Achi. Il vise à renforcer la cohésion sociale et la résilience économique des populations du nord qui font face aux risques d’attaques terroristes en raison de leur proximité avec le Mali et le Burkina Faso.