REUNION DE HAUT NIVEAU SUR LA NUTRITION EN AFRIQUE : TIEMOKO MEYLIET KONE INVITE LE CONTINENT A REDOUBLER D’EFFORTS POUR CREER UN ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL, POLITIQUE ET FINANCIER DURABLE, PROPICE A UNE BONNE ALIMENTATION ET A UNE MEILLEURE NUTRIT

Abidjan, le 9 décembre 2022 - Dans son discours d’ouverture de la Réunion de haut niveau sur la Nutrition en Afrique, le jeudi 8 décembre 2022, à Abidjan, le Vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné a invité l’ensemble des États africains à redoubler d’effort afin de créer un environnement institutionnel, politique et financier durable, propice à une bonne alimentation, à une meilleure nutrition des populations.

’’Les Etats peuvent atteindre l’objectif d’éliminer la faim et la malnutrition sur notre continent, car il dispose des ressources naturelles et humaines nécessaires. Ils devront, pour cela, redoubler d’efforts afin de créer un environnement institutionnel, politique et financier durable, plus propice à une bonne alimentation et à une meilleure nutrition’’, a expliqué le Vice-président Tiémoko Meyliet Koné.

À en croire le Vice-président, la rencontre d’Abidjan devra permettre de définir une démarche commune, pour relever les défis auxquels sont confrontés les Etats en matière de souveraineté alimentaire et nutritionnelle. Ceci est important d’autant plus que le conflit russo-ukrainien a fait ressortir la fragilité de la plupart des pays africains dans ce domaine.

’’L’élimination de toutes les formes de malnutrition demeure assujettie à la maitrise des effets néfastes du changement climatique, des conflits armés, des catastrophes naturelles et des crises sécuritaires et sanitaires’’, a estimé Tiémoko Meyliet Koné.

Il a indiqué qu’en plus de son engagement au niveau national, le Président Alassane OUATTARA s’est également investi au niveau régional et continental, afin de renforcer l’alimentation et la nutrition en Afrique, parce qu’il demeure convaincu qu’aucun pays n’arrivera à relever, seul, ces différents défis.

Pour y parvenir, a relevé le Vice-président, il faut veiller à la convergence ou la complémentarité des politiques, et poursuivre le plaidoyer en faveur d’une plus grande sensibilisation. Dans cette même dynamique, il faudra agir pour faciliter et accroître les échanges intra-africains en matière alimentaire. C’est en cela que la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange continentale Africaine (ZLECAf) constitue une opportunité à saisir, a-t-il dit.

’’L’urgence, pour notre continent, est de sauver des vies et d’offrir des lendemains meilleurs à nos plus jeunes, qui représentent l’espoir et l’avenir de nos communautés et de nos Nations’’, a conclu le Vice-président.

La rencontre d’Abidjan a enregistré la présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, dont le Roi du Lesotho Letsie III, désigné champion de l’Union africaine pour la nutrition.