ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : LE MINISTRE ADAMA DIAWARA ANNONCE DES MESURES FORTES POUR AMELIORER L’EMPLOYABILITE DES DIPLOMES

Abidjan, le 15 juillet 2022- Afin de relever le défi de l’adéquation formation-emploi au niveau de l’enseignement supérieur, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, mise sur une meilleure gestion des flux d’étudiants entrants, l’actualisation des curricula, une sélection des meilleurs étudiants pour le cycle doctoral et une réforme du Brevet de Technicien supérieur (BTS).

Ces mesures ont été annoncées au cours de la 2ème édition de la Journée annuelle des stages et d’insertion professionnelle initiée par l’Observatoire de l’Insertion professionnelle des Diplômés de l’Enseignement supérieur (OIPDES), le jeudi 14 juillet 2022 à Abidjan-Cocody.

Parlant de gestion des flux d’étudiants entrants, Adama Diawara a dit qu’il s’agira de « faire en sorte que le nombre de bacheliers orientés dans les universités publiques soit fonction, certes de la capacité d’accueil et d’encadrement de ces universités, mais également des capacités d’absorption du marché de l’emploi ».

Quant à l’actualisation des curricula, le ministre a affirmé que l’objectif est que « les curricula des universités publiques, par exemple, soient revisités en partenariat étroit avec le secteur privé » pour que « les étudiants qui sortent de notre dispositif aient un profil de compétences qui soit celui recherché par le monde du travail ».

Pour la qualité des enseignants, les écoles doctorales seront des creusets d’excellence qui ne seront intégrées que par les meilleurs étudiants titulaires du Master, avec des taux d’encadrement suffisamment bons, a-t-il insisté.

S’agissant de la réforme du BTS, Adama Diawara a déclaré que l’idée est que les filières qui ne sont pas porteuses d’emplois soient supprimées et qu’au niveau de celles qui seront retenues, il y ait une actualisation des contenus.

Cette Journée annuelle des stages et d’insertion professionnelle a enregistré la présence de la Direction générale de l’Emploi (DGE), de l’Agence Emploi-Jeunes, du Réseau des Gestionnaires des Ressources humaines, de la Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), de la Banque mondiale, de l’UNESCO, du Bureau international du Travail (BIT), de l’ONUDI et de la Commission paritaire, des entreprises.